Fort d’une énième victoire en déplacement sur la pelouse du Gazelec (0-2), les Grenat ont dépassé la barre symbolique des 70 pts et validé -officieusement- leur montée en L1…
Le live report
Une fois de plus, les Messins sont repartis les poches pleines de points de leur déplacement bimensuel. Avec à la clé, deux pions marqués pour aucun encaissé. Quoi de plus étonnant ? Metz est coutumier du fait. La preuve en est : Alexandra Oukidja et ses partenaires ont su garder leur cage inviolée lors de 7 de leurs 8 derniers déplacements. Autant dire qu’il faut se lever tôt pour aller mettre en danger le dernier rempart lorrain qui, plus que jamais cette saison, apparaît tel une forteresse infranchissable. Alors qu’il ne reste plus que deux déplacements cette saison -face à deux des cinq derniers du championnat- les Grenat peuvent se vanter de leur réussite hors de leur base et se prévaloir d’une véritable expertise en la matière. En effet, seul le Paris FC est parvenu à écarter le club lorrain sur son terrain et cela remonte au mois de septembre, soit 7 mois tout de même. Entre temps, le FC Metz a engrangé la bagatelle de 36 pts à l’extérieur. Certes, le record historique du Stade de Reims version 2017/2018 ne tombera pas cette année (44 pt) mais c’est déjà une sacrée prouesse.
Mais laissons de côté les statistiques pour nous focaliser davantage sur la rencontre qui nous intéresse. Voilà qui demande un effort colossal, puisque tout a déjà été dit plus haut. Pour résumer : Metz est venu, a sanctionné et est reparti comme une fleur. Un scénario tellement commun ces derniers temps, tant l’équipe de Vincent Hognon sait maîtriser son sujet jusqu’au bout des doigts et convertir ses (rares) occasions en but. Les pauvres Gaziers auront eu beau tenté de tenir la dragée haute aux Grenat le temps d’une grosse demi-heure en seconde période, le leader est imperturbable, encore moins perméable. Bien au contraire, et pour étaler leur suprématie, les partenaires de Renaud Cohade ont eu le bon goût de scorer au cœur même du temps fort du Gazelec. Après le repos, un coup franc de Boulaya était en effet terriblement mal boxé par Oberhauser -l’ancien de la maison grenat- pour finalement retomber dans les pieds du bienheureux Boye, qui ne se fit pas prier pour catapulter le cuir dans les filets corses et inscrire par la même sa première réalisation en championnat (0-1, 54ème).
Entreprenants mais honteusement maladroits en bonnes positions, les hommes de Della Maggiore n’ont ainsi pu mettre à mal la vigilance d’Oukidja, hormis sur cette super tête à bout portant de N’Doye, -encore un ancien messin, décidément- sur laquelle le portier lorrain s’est fendu d’une magnifique détente verticale (58ème). A vrai dire, le Gazelec a beaucoup tenté. Malheureusement pour les locaux, il était à prévoir que l’indigence offensive allait se payer cash à un moment ou à un autre. D’autant plus lorsque dans le camp d’en face, les Grenat ont frappé sur le poteau par le biais de Cohade (62ème) lors de leur deuxième incursion de la rencontre. Alors devinez ce qu’il adviendra de la troisième ? Elle terminera au fond, évidemment. Pour son premier changement de la partie, Hognon avait décidé de faire souffler Boulaya et lancer Niane, ce qui s’avérera décisif. Comme souvent cette saison, le jeune attaquant sénégalais sait profiter des espaces laissés par les défenses adverses en fin de rencontre. Alors quand en plus de cela, son copain Diallo le sert sur un plateau dans des conditions optimales, le but grand ouvert (0-2, 76ème), c’est le bonheur assuré.
On se congratule, on s’enlace et on pense très fort au coach Antonetti, lequel est toujours accoudé au chevet de sa femme à cette heure-ci. Une grosse pensée à lui, forcément, le bâtisseur de cette équipe de guerriers qui continue de faire honneur à toute une région et qui, jour après jour, se remet en question comme si le prochain match était le dernier. A n’en pas douter, cet état d’esprit hyper positif du FC Metz version 2018/2019, c’est à vous (et au staff technique) qu’on le doit principalement, M. Antonetti. Force & honneur à vous, coach. A mardi, pour la validation officielle -on l’espère- de la promotion en L1 et à mercredi pour le prochain débrief. Metz is almost back, you know…
Les notes des joueurs
Les tops :
Diallo (6) : s’il n’a pas scoré, le meilleur buteur du club mosellan a été précieux dans le jeu en pivot et a pu s’illustrer par cette offrande envers son jeune compère sénégalais Niane sur le but du break en fin de rencontre
Oukidja (6) : comme souvent, l’ex-Strasbourgeois n’a pas eu grand-chose à effectuer dans la rencontre, mais il s’est montré décisif sur sa ligne à un moment clé du match, c’est-à-dire au moment où on l’attendait.
Boye (6) : le défenseur ghanéen a « fait le taff » face à Armand et consorts, seule une mauvaise relance plein axe aurait pu ternir quelque peu une prestation de qualité, ponctuée d’ailleurs par un premier but cette saison.
Les flops :
Aucun.
M.D