[Avant-match Berrichonne de Châteauroux – FC Metz] Un sursaut, tout de suite !

Etonnamment moribond face à Auxerre, le FC Metz doit se refaire la cerise à Châteauroux, pour rebondir vivement …

On aurait souhaité une annonce officielle d’une épidémie de gastro ou d’une intoxication alimentaire d’envergure, pour expliquer rationnellement le néant proposé par les Messins lundi face à Auxerre. Il faut dire que les joueurs de Frédéric Antonetti ont copieusement tout fait à l’envers tandis que l’occasion, une fois de plus, était belle de se la faire, la belle, au moins un peu. Pire, les Grenat ont traversé la rencontre de bout en bout tels des fantômes hagards, incapables de réagir à une bouillie footballistique rarement vue. Incompréhensible pour le coach qui n’avait décelé aucun signe avant-coureur de ce marasme. Un jour sans, c’est ce qui est revenu dans la plupart des bouches, même si Frédéric Antonetti a aussi reconnu un déficit physique face aux Auxerrois. Nul doute néanmoins que les vestiaires ont tremblé à la pause, ce qui rend un peu plus encore la seconde période du même acabit, désagréablement surprenante. Si le résultat déçoit, c’est bien plus encore la manière qui interpelle. Les Messins n’ont pas eu le moindre tir à se mettre sous la dent ! Fort d’une attaque retrouvée depuis le début de saison, le FC Metz s’est pris les pieds dans le tapis à tous les niveaux.

Après un tel loupé, les joueurs de Frédéric Antonetti ne peuvent envisager autre chose qu’un redressement spectaculaire. Certains de déclarer que le FC Metz ne proposera pas deux fois une prestation aussi inaboutie. A souhaiter ardemment quand déjà trois des quatre dernières sorties à Saint-Symphorien ont accouché d’une défaite, au-delà de l’éclaircie niortaise. Le tout récent coach berrichon, Nicolas Usaï appelle « à se méfier de la réaction d’orgueil » des Messins. Comment ont-ils digéré ? L’entraîneur castelroussin évoque une équipe messine qui « va avoir besoin de se rassurer ». L’assurance c’est se donner des garanties d’un sursaut puissant et concret. Châteauroux réussit d’ordinaire plutôt bien aux Messins qui n’ont connu qu’une seule défaite lors des sept confrontations au stade Gaston Petit, pour trois nuls et trois succès. Les Berrichons, capables du meilleur comme du pire, restent sur un succès aussi heureux qu’inattendu à Lens. A domicile, ils offrent une régularité statistique avec deux victoires pour deux nuls et deux défaites. Privé d’Habib Diallo, le FC Metz voit Gauthier Hein intégrer pour la première fois le groupe en championnat. Opération rachat.

O.S.

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