Extrait :

Le coach du FC Metz a débuté sa conférence de presse en effectuant un point sur l’infirmerie : « Pour Thomas Delaine il faut consolider, c’est une fissure au pied. » Ce dernier sera donc forfait pour le déplacement en Bretagne.
Frédéric Antonetti a pris le temps d’évaluer la situation du club lorrain :  »on a une crise de résultats, mais on connait tous nos qualités et nos défauts. Je pense que si on avait 3 ou 4 points de plus, personne n’aurait rien à dire. Je n’avais pas besoin du match de Paris pour être rassuré. J’ai confiance en mon groupe« .
Quand un journaliste a évoqué le cas de Lamine Gueye, l’entraîneur messin a pris le temps d’expliquer son choix : « Lamine c’est un joueur en progression constante. Quand je suis arrivé ici, personne n’y croyait. Il doit encore s’améliorer en finition et en centres mais il y a 1 an et demi il était à Pau. Ma mission ici c’est de maintenir le club en Ligue 1 mais aussi le développement de joueurs comme lui » avant d’enchaîner « Il y a deux choses quand ils sont rentrés contre Paris. J’ai regardé mes joueurs, j’ai eu le temps de les détailler un par un en pensant à leur parcours et ou ils étaient en 2018 c’est à dire il y a 3 ans ; 9 étaient en D2, à Dakar ou en National. Hormis Dylan Bronn qui était en D1 en Belgique et Vincent Pajot à Angers. J’ai vu le chemin parcouru. Et après il y a eu le match (…) C’est très difficile de parler de progression quand on est dernier parce que les gens ne regardent que le résultat. Dans 3 semaines, ils auront oublié le contenu face à Paris. On aura retenu que la défaite tout simplement. C’est comme ça, c’est le football. Draxler rentre à la 80ème, j’aime beaucoup ce joueur, il a couté 60 millions d’euros, c’est plus que ce que je n’ai dépensé en 27 ans de carrière (sourire)« .
Il a ensuite parlé de la composition face au Stade Brestois : « Farid est un bon joueur, il est rentré à un moment où on était bloc bas, il va retrouver son niveau. » Concernant sa titularisation face à Brest : « Je suis en pleine réflexion pour le dispositif et quelle équipe je vais aligner face à Brest, j’attends l’entraînement de cet après-midi.  » Le natif de Vescovato a expliqué son attitude face au PSG :
« Avec ces 10 dernières minutes, on peut perdre son sang froid. C’est très accablant quand même, c’est triste. Les grands clubs n’aiment pas l’incertitude, c’est pour ça qu’ils veulent la Superleague. Qu’un petit club puisse leur tenir tête, ils ne le supportent pas ».

Retrouvez l’intégralité de la conférence de presse sur le compte Twitch officiel du FC Metz.