FC Metz : Sylvain Marchal : « On a rempli notre mission »

Relégué en National 3, l’entraineur de l’équipe réserve du FC Metz tire le bilan collectif et personnel de la saison.

30 matchs : 9 victoires, 4 matchs nuls et 17 défaites. Voici le récapitulatif de la saison de la Réserve du FC Metz, soldée par une 14ème place (sur 16), synonyme de descente en National 3, le 5ème échelon national. Sylvain Marchal passe au-dessus de la déception du résultat, et pousse la réflexion un peu plus loin :

« D’un point de vue collectif, c’est une déception parce qu’il y a une descente de l’équipe réserve de National 2, en National 3. Même si quand on regarde autour de nous, on s’aperçoit que sur les 10 clubs de N2 professionnels engagés, il y en a 7 qui sont descendus. La tâche n’était pas simple. Et puis après d’un point de vue individuel, je pense qu’il y a de la satisfaction et un côté plus positif, dans le sens où il y a eu beaucoup de joueurs qui ont été aspirés chez les pros, que ce soit sur les entrainements, sur les matchs ou par le biais de signatures professionnelles. Donc, je pense que dans ce cadre-là, on a rempli notre mission. »

Malgré un début de saison exceptionnelle où le podium semblait même à portée de mains, ses hommes n’ont pas su continuer leur lancée, s’engouffrant dans les fins fonds du classement. Dénonçant un « manque de stabilité dans les compositions des équipes » l’ancien joueur grenat, reconverti entraineur, essaie d’en comprendre les raisons :

« Il aurait fallu avoir un peu plus de stabilité dans les compositions des équipes. Ce qui malheureusement, n’a pas été le cas. Mais c’est aussi le lot de la Réserve. Notre objectif était aussi d’aider l’équipe professionnelle à monter de Ligue 2 en Ligue 1. Dans ce cadre-là, on l’a fait. On a toujours été à disposition de l’équipe pro, ce qui était l’objectif premier du club. Forcément, ça a été au détriment de repères collectifs, au niveau de la National 2. […] On a utilisé 44 joueurs lorsque les équipes que l’on rencontre tournent sur 18 ou 20 joueurs. Donc forcément, en termes de repères collectifs, on est un peu défaillant. »

D’un point de vue personnel, la première saison en tant que coach principal d’une équipe sénior n’est pas un franc succès. Pour autant, Sylvain Marchal en retient bon nombre d’enseignements dans sa jeune et nouvelle carrière :

« C’est dans la difficulté qu’on apprend le plus. Avec 44 joueurs utilisés dans la saison, forcément on est en adaptation perpétuelle, que ce soit dans les compositions, dans les systèmes de jeu, dans les discours qu’il faut transmettre aux joueurs de façon collective et individuelle pour les maintenir sous pression. Donc, j’ai le sentiment également d’avoir progressé dans cette saison difficile, mais dans mon parcours d’éducateur et d’entraineur, je pense que ce sera une expérience positive. »

Enfin, le natif de Langres se donne à une réaction à la montée en Ligue 1 du club à la Croix de Lorraine, qui a une saveur particulière pour celui qui a fait ses débuts au FC Metz et qui y jouait il y a encore une petite dizaine d’années :

« Forcément, ça fait plaisir. Et c’est surtout logique compte tenu de notre fin de saison et de notre brillant parcours à partir du mois d’octobre-novembre. Et quand je vois l’ambiance qu’il y a eue à Saint-Symphorien sur le dernier match et la qualité des derniers matchs, je pense que c’est à la fois logique et une vraie satisfaction pour le club de retrouver la Ligue 1 qui est à mon avis un championnat dans lequel on doit avoir la volonté d’évoluer le plus souvent et le plus longtemps possible ».

Source : FC Metz

A.M. 

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Crédit photos : Icon Sport

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