Entrainement
Yohan Jouffre et Opa Nguette se sont entrainés normalement, en revanche petite alerte pour Signorino qui a stoppé sa séance. Séance à 10h00 ce matin.
Doumbia signe en CFA !
L’ancien et énigmatique joueur du FC Metz et du RFC Seraing, Nianankoro Doumbia (20 ans), s’est engagé pour une saison avec le club du FC Martigues en CFA.
4 éme journée de L1
La 4 éme journée de l’élite débute ce soir avec le choc entre le PSG et Saint-Etienne. L’autre affiche du championnat aura lieu samedi entre Lyon et Bordeaux.
Le Fc Metz se déplace à Nantes, la rencontre sera diffusée en direct sur Bein Sport 1.
Le programme de la 4éme journée
Vendredi 09 Septembre 2016
20:45 Paris SG – Saint Etienne
Samedi 10 Septembre 2016
17:00 Lyon – Bordeaux
20:00 Lorient – Nancy
20:00 Lille – Monaco
20:00 Bastia – Toulouse
20:00 Angers – Dijon
20:00 Guingamp – Montpellier
Dimanche 11 Septembre 2016
15:00 Nantes – Metz
17:00 Rennes – Caen
20:45 Nice – Marseille
“Le FC Metz avait peut-être besoin de retrouver certaines racines, certaines valeurs”
Avant son déplacement dimanche à La Beaujoire, l’entraineur du FC Metz Philippe Hinschberger évoque dans Ouest France son métier ainsi que les incohérences du football moderne.
Avez-vous le sentiment d’avoir basculé dans une autre dimension en vous asseyant pour la première fois sur un banc de Ligue 1 cet été ?
Sur le fond du boulot, il n’y a aucune différence. L’objectif reste de déterminer ses principes de jeu, de préparer son équipe. La différence entre la Ligue 1 et la Ligue 2, c’est le nom des joueurs qu’on recrute, les salaires que l’on donne et les équipes que l’on rencontre.
La longévité sur un banc est-elle synonyme de légitimité dans un vestiaire ?
Pas forcément. De nombreux collègues qui ont longtemps entraîné sont aujourd’hui sans club. Mon arrivée au FC Metz est aussi un concours de circonstances. En décembre 2015, le président a décidé de changer son staff. Il n’a pas fait appel à moi par hasard et ça n’avait rien à voir avec mes dernières stats : j’avais été viré de Laval et j’étais parti de Créteil. Ce n’est pas très glorieux. Il y a parfois d’autres paramètres qui entrent en ligne de compte pour récupérer un poste.
En tant que joueur, vous avez porté le maillot grenat pendant 17 ans. Vous avez dirigé le centre de formation entre 1992 et 1996. La « culture club » est-elle un argument de poids ?
Le FC Metz avait peut-être besoin de retrouver certaines racines, certaines valeurs. Certains ici ont pensé que je les incarnais. On a atteint l’objectif de la remontée et c’est une question que je ne me pose plus. À bientôt 57 ans, c’est un peu l’histoire qui se boucle en revenant au FC Metz. Il a fallu que je me pince une paire de fois en fin de saison dernière pour réaliser ce qui se passait. Maintenant, il y a un deuxième boulot : maintenir le club en Ligue 1. On fait partie des quatre meilleures équipes de Ligue 2 et des cinq derniers budgets de Ligue 1.
Qu’est-ce qui différencie le FC Metz que vous avez quitté en 1996 du club que vous entraînez aujourd’hui ?
Le football ! C’est devenu une grosse structure, un gros stade. Quand j’étais responsable de la formation en 1992, on était trois. Aujourd’hui, ils sont dix-sept. Les dirigeants de club sont beaucoup plus nombreux. Chacun a un avis. Dans chaque club, vous avez les copains du président qui donnent leurs avis sans forcément être au courant de ce qui se passe. Aujourd’hui, à 15 ans, un joueur a un agent. On veut développer l’amour du maillot mais on invente des mercatos d’hiver. On marche sur la tête. Il ne faut pas s’étonner si le football ne tourne pas toujours rond.
Êtes-vous vigilant concernant l’activité de vos joueurs sur les réseaux sociaux ?
Non. Si entre le métier d’entraîneur, le management, le travail vidéo et la préparation de l’équipe, certains arrivent à s’occuper des réseaux sociaux, je dis bravo ! Il faut mettre les choses dans l’ordre. Après, certains joueurs passent plus de temps sur les réseaux sociaux qu’à se préparer pour leur match.
Votre recrutement estival est particulièrement estampillé en Ligue 1 (Jouffre, Erding, Cohade, Bisevac, Signorino, Assou-Ekoto). Pourquoi ?
La saison dernière, le FC Metz est allé chercher beaucoup de joueurs à l’étranger. Ce n’est pas un souci mais quand la moitié de votre vestiaire ne parle pas français, c’est un problème au quotidien. On a aussi intégré quatre ou cinq joueurs du centre de formation avec des contrats professionnels. Ils ne sont peut-être pas au niveau suffisant pour jouer en Ligue 1 aujourd’hui mais ce sont de bons compléments et ce n’est pas la peine d’aller les chercher ailleurs. On a également décidé d’arrêter de fonctionner avec un groupe de 35-40 joueurs, ce qui est polluant au quotidien. On a réduit à 25-26 éléments cette année. On va serrer les miches (sic) sur certains matches en fonction des blessés et des suspendus. Mais en terme de management, c’est bien plus intéressant.
Division 1 féminine: c’est la rentrée!
L’équipe féminine du FC Metz qui vise le maintien dans l’élite disputera ce dimanche 11 septembre la 1 ére journée du championnat de division 1. Les joueuses de la maison grenat reçoivent à 14h15, à Amnéville, le club du président Nicollin : Montpellier.
La phrase du jour
« Milan Bisevac n’aurait pas pu être concentré et focalisé à 100% sur le foot à Nancy. Je n’ai pas voulu prendre le moindre risque. Pour Pablo Correa Renaud Cohade et Yann Jouffre ne sont pas meilleurs que ceux qu’il a dans l’effectif. Il ne veut pas recruter pour recruter.» Jacques Rousselot dans le journal La Semaine.
Crédit photo: FC Metz, RFC Seraing.