Dans son désormais habituel point infirmerie, L. Bölöni a indiqué qu’Ablie Jallow et Lamine Gueye étaient tous les deux incertains pour le déplacement à Amiens : « En plus des « grands blessés », sur lesquels je ne reviens pas, Jallow et Gueye ont eu quelques soucis physiques cette semaine. Ablie s’est peu entraîné cette semaine, mais sera très bientôt opérationnel. Lamine ne s’est pas encore totalement remis de sa gêne contractée contre Valenciennes ».

Lucide, l’entraîneur messin sait que son équipe n’est pas invincible, et qu’elle continue à avoir des hauts comme des bas : « Contre Rodez, le jeu en lui-même m’a plu, même s’il nous a manqué de l’efficacité devant. Je n’ai rien à rajouter de plus. On souhaite rester dans notre dynamique, mais nous ne sommes pas la meilleure équipe du monde. Je ne souhaite pas mettre à mal le travail collectif qui est mis en œuvre depuis plusieurs semaines, d’où le fait que je ne réponde pas totalement à votre question (en s’adressant à un journaliste). On va perdre des matchs, je le sais, mais rassurez-vous, la cathédrale restera à sa place. Il nous faut apprendre à supporter le poids des difficultés, du rythme et des hauts et des bas, peu importe que tu joues tout le match ou seulement 3 minutes ».

Coach Bölöni l’affirme, le fait de jouer le dernier match de la journée n’a aucun impact sur la manière dont lui et son staff ont préparé la rencontre : « Tous les matchs sont traités avec le même sérieux, même si on a pu faire des erreurs dans le passé. En tout cas, le fait de connaître les résultats de nos concurrents directs n’influence pas du tout la manière dont je mène les entraînements et prépare le match ». Elogieux concernant la qualité de l’effectif amiénois, L. Bölöni s’attend à une belle confrontation : « Amiens dispose d’un effectif très riche, et d’une assise défensive très solide. Pour résumer, c’est une très bonne équipe contre laquelle il va falloir batailler ». Interrogé sur le bilan personnel qu’il tire du mercato hivernal messin, le technicien n’est pas passé par quatre chemins : « De la frustration. Rien de plus, rien de moins »

A.V.