Anciens : François Calderaro : « Joël Muller m’a fait travailler physiquement »

Dans un entretien pour L’Equipe, l’ancien attaquant du FC Metz est revenu sur sa carrière, entre Reims, Metz, Paris et Toulouse.

Messin de 1990 à 1992, François Calderaro se révèle réellement aux yeux du grand public lors de sa seconde saison au FC Metz. Avec 19 buts inscrits en championnat, il n’est devancé que par le Ballon d’Or en titre Jean-Pierre Papin au classement des buteurs de première division. Malgré cette saison exceptionnelle au sein d’une équipe de milieu de tableau, François Calderaro ne connaît pas la joie d’être appelé en Equipe de France, son plus grand regret selon lui : « Mon plus grand regret ? L’équipe de France… mais j’étais bloqué par Jean-Pierre Papin. Il marchait du tonnerre avec l’OM ! Et moi à Metz, j’avais dix fois moins d’occasions que lui. Qu’est-ce que tu veux faire… La seule fois où j’aurais pu jouer (Suisse-France, 2-1, le 27 mai 1992), Papin était blessé, j’étais deuxième meilleur buteur du Championnat (19 buts). La logique aurait voulu que Platini me prenne, au moins pour un match… il a préféré Fabrice Divert. »

“Carlo Molinari, c’était un papa”

Malgré cela, l’ancien avant-centre retient beaucoup de positif de son passage lorrain, et de sa relation avec Joël Muller : « L’entraîneur qui m’a le plus marqué ? Joël Muller à Metz. Un mec droit, honnête. Il m’a fait travailler physiquement alors que j’en avais horreur. Je me contentais de rester dans la surface, comme Bianchi, Onnis. Plus tu travailles physiquement, plus tu tiens dans le match. Mon ciseau acrobatique de la 87e minute contre Nice, je ne l’aurais même pas tenté avec la fatigue. J’ai même commencé à marquer de l’extérieur de la surface». Ce ciseau inoubliable, François Calderaro est revenu sur ce qui est pour lui son plus beau but : « Metz-Nice (1-0, le 13 avril 1991). On avait dit au président Carlo Molinari qu’on ne voulait plus de mises au vert. Il était près de ses joueurs, c’était un papa, toujours aux petits soins. Il nous a dit : “Si vous gagnez ce match, je vous accorde ce privilège”. Et à la 87e, à 0-0, Philippe Hinschberger déborde, centre au deuxième poteau et là je mets un ciseau acrobatique qui va se loger sous la barre».

Entretien à retrouver en intégralité sur lequipe.fr

T.M.

www.socios-fcmetz.com

Crédit photos: Icon Sport

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