Anthony Mfa Mezui : « La montée en Ligue 1, on n’était pas programmé pour »

Gardien de Rodange depuis 2020, l’ancien portier du FC Metz est revenu sur son passage au FC Metz pour Mental Magazine.

Malgré la relégation du FC Rodange 91 en seconde division luxembourgeoise cet été, Anthony Mfa Mezui est resté dans le club qui l’a accueilli en 2020. Une situation qu’il avait déjà connu avec le FC Metz à l’issue de la saison 2015-2016. A l’époque, il était resté en Lorraine après la relégation en Ligue 2 du club messin, qui l’avait ensuite envoyé en prêt à Seraing. L’international gabonais (19 sélections) s’est souvenu de son passage à Metz :

« Quand on est formé dans un club, la première chose que l’on veut, c’est débuter avec les pros. Je garde en mémoire la montée en Ligue 1, parce qu’on n’était pas programmé pour. On montait de National. On était sur une bonne dynamique mais notre objectif était de finir dans les dix premiers. On a réussi à monter, c’était vraiment une belle année, une très bonne saison. En plus, il y a eu une certaine magie entre les supporters et les joueurs, qui étaient un peu en froid. Cette remontée a créé un engouement et a réconcilié tout le monde. »

Celui qui a connu le chômage un temps après la fin de son bail avec son club formateur a également évoqué les difficultés qu’il a éprouvé pour trouver un nouveau projet :

« Oui, c’est beaucoup plus difficile. Quand j’ai fini à Metz, j’ai eu deux offres d’Iran, une d’un club en Afrique du Sud. J’ai refusé en me disant que même en étant en Ligue 2 ou National, avec un salaire moindre, je restais dans le circuit européen. J’ai fait des essais, discuté avec des clubs. Mon profil plaisait, mais il y avait toujours un problème : le salaire, le nombre de places dans l’effectif… C’était très compliqué. Ça aurait pu se faire avec Valenciennes, mais ça ne concordait pas avec ce que je voulais. Même en restant au chômage, je touchais plus que ce qu’ils me proposaient et ils ne prévoyaient pas une concurrence saine. J’aurais préféré un autre discours, où on me dit que je suis clairement numéro 2, plutôt que « il y a déjà un numéro un, mais ça peut évoluer ». Je savais que ça allait être difficile à vivre. Si financièrement c’était intéressant, pourquoi pas. Mais là, sportivement et financièrement, ça ne valait pas le coup, donc je ne voyais pas l’intérêt de donner une réponse positive. »

Entretien à retrouver en intégralité sur mental.lu

T.M.

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Crédit photo : Icon Sport

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