Après-match : FC Metz – FC Lorient

”Metz tout feu, tout flamme !”

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Dans un après-midi maussade du mois de décembre, les Grenats ont offert une rafale de buts à leur public pour la dernière de l’année à St-Symphorien face à une bien pâle équipe lorientaise (4-1).

L’analyse

Il était temps…
Les supporters messins l’attendaient depuis près de 11 mois, ils ont finalement été récompensés gracieusement de cette attente interminable, finalement juste avant les fêtes de Noël. Ce succès, quasi inespéré, au regard de la spirale dramatique dans laquelle s’était fourré le FC Metz lors de ses 16 dernières réceptions -toutes conclues par un goût d’inachevé à chaque fois- se doit désormais d’être un catalyseur de la rébellion entrevue par l’équipe ces dernières semaines. Et contribuer -espérons le- au renouveau du collectif grenat qui a progressivement volé en éclats depuis la fin du printemps dernier. Alors qu’on avait constaté une équipe messine passive, désorganisée, relâchant la pression au moindre soubresaut lors de ses dernières sorties sur le rectangle vert de St-Symphorien, la donne a complètement changé dimanche dernier. Comme si les joueurs avaient enfin pris conscience de la gravité de la situation en prenant (enfin !) les choses en main. 
Et c’est peut dire, que c’eût été réalisé avec brio lorsque après pas plus de 20 minutes de jeu et 2 tirs plus un centre cadrés plus tard, les Grenats comptaient fièrement 3 buts d’avance au tableau d’affichage face à des Merlus paniqués de toutes parts, buvant la tasse dans de grandes proportions. Avec de la réussite, certes, les partenaires de Dylan Bronn ont pu capitaliser, mais rien n’a été laissé au hasard puisque dès les premiers instants de la partie, l’assaut grenat s’est mis en marche. La suite fut finalement des plus logiques : pris à la gorge et dans le pressing de l’entrejeu messin, le FC Lorient n’a jamais été en mesure de répondre au défi physique mosellan et ce n’est qu’en fin de première période que le club breton a ressorti la tête de l’eau. Surtout, c’était un peu tard…

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Si le second acte ne fut pas de tout repos pour des Lorrains moins inspirés dans leurs velléités de jeu que dans l’effort à la récupération et l’animation d’un bloc bas, ces derniers ont pour une fois su plier sans rompre. Ou presque puisque Marc-Aurèle Caillard, l’habituel portier remplaçant du club à la Croix de Lorraine, a tout simplement brillé sur sa ligne face aux assauts répétés du FC Lorient. Crescendo, les Bretons ont repris le fil de leur rencontre mais l’arrière garde messine s’est montrée intraitable et diablement efficace de résilience dans ses trente derniers mètres. Si la réduction du score en fin de rencontre n’a pas manqué de jeter un froid glaçant dans le stade, le salut messin est finalement venu d’un joueur sorti du banc, Niane, dont la traditionnelle ”tête qui finit hors du cadre” s’est finalement transformée en tête victorieuse. Comme un symbole d’une possible résurrection du FC Metz. A l’heure d’un bilan vraiment peu flatteur à bien des égards, il demeure toujours cette petite lueur d’espoir dans le ciel, telle l’étoile dressée au sommet du sapin, que l’on espère voir briller encore, et pour toujours…Il faut pour ça être en mesure de raviver la flamme. C’est tout le mal qu’on souhaite à Frédéric Antonetti et sa troupe dans cette quête ardue encore loin d’avoir livré son verdict…
M.D

Les notes des joueurs
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Tops : 

Farid Boulaya (8) : dans tous les bons coups, le numéro 10 grenat s’est comporté comme un leader en s’illustrant d’un superbe coup franc et en étant à la baguette sur le but de Niane.
Fabien Centonze (7) : hyperactif sur son flanc droit notamment en première période, il a donné le tournis à son vis-à-vis lorientais et notamment été en réussite sur son centre dévié dans le petit filet de Nardi, tout en restant costaud sur le plan défensif durant les assauts bretons de la seconde période.
Pape Matar Sarr (7) : une fois n’est pas coutume, l’espoir sénégalais a su déballer l’étalage de sa technique sur le terrain en gagnant de nombreux duels et en étant à l’origine de bon nombre d’assauts messins, il a même été récompensé d’un but un peu chanceux sur l’ouverture du score.

Flops :

Thomas Delaine (4) : s’il n’a pas commis d’erreurs manifestes d’un point de vue défensif, il ne s’est pas montré sous son meilleur jour et n’a quasiment jamais été en mesure de prendre son couloir gauche, d’habitude bien plus animé grâce à sa vitesse de course et sa capacité à centrer des deux pieds.

Crédit photo : Icon Sport 

La réaction des entraineurs :

Le résumé de la rencontre 

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Crédit photo: FC Metz ; Icon Sport 

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