le football pour les nuls
Copie conforme de la rencontre précédente pour cette 26ème journée de Ligue 1 : deux équipes bien tristes qui ne parviennent pas à faire la différence pour un résultat nul et vierge (0-0). Qu’elle est triste cette saison !
L’analyse
Confrontés une nouvelle fois à de nombreuses absences dont celle de Frédéric Antonetti, le staff messin bouscule un peu le 11 aperçu sur les derniers matchs : Amadou remonte d’un cran et passe au milieu alors que Jemerson prend sa place en défense, et Pape Matar Sarr retrouve une place de titulaire au milieu de terrain. Face à un Nantes également décimé par des absences de dernière minute (Simon, Merlin, Kombouaré, …), la rencontre oppose deux formations assez similaires jouant à 5 derrière. Une nouvelle fois, le début de match est marqué par les approximations techniques des deux côtés. Comme d’habitude, les Messins ne se découvrent pas en phase de possession et restent assez timides dans la moitié de terrain adverse. Pape Matar Sarr essaye d’amener quelque chose en portant le ballon vers l’avant mais manque trop souvent de solutions dans les espaces et dans la profondeur. Malgré cela, le jeu penche plutôt à droite dans le premier quart d’heure avec un Pajot efficace au pressing et un Delaine qui multiplie les appels sur son aile. Les Grenats ont plutôt le pied sur le ballon en début de match mais une fois dans les 35 derniers mètres, le nombre de maillots grenats ne dépasse que trop rarement 3 ou 4. Pour Nantes, l’animation de Ludovic Blas au milieu est précieuse et le milieu de terrain messin ne trouve pas de solutions face à l’ex-Guingampais. Après une petite alerte, Ibrahim Amadou laisse ses coéquipiers à 10 avant de regagner le terrain. L’ancien-Lillois est assez hésitant sur ce début de match malgré son repositionnement à son poste de prédilection. Alors que Jemerson, son remplaçant en défense centrale, est bien plus convaincant. Les deux joueurs offensifs (Boulaya et Mafouta) ne sont que trop peu trouvés et Metz doit attendre la 30ème minute pour avoir une vraie occasion : une frappe à ras de terre non-cadrée de Mafouta de l’extérieur de la surface de réparation. Mais les Nantais ne sont pas beaucoup plus dangereux et le match tourne à la purge, de manière assez similaire au match à Lille la semaine passée (0-0). Alors qu’à l’aller les Canaris avaient parfaitement su exploiter les faiblesses de la défense messines, les progrès substantiels faits par cette dernière sont illuminés sur cette première période. Kiki Kouyaté est une nouvelle fois très solide, que ce soit dans les duels ou la lecture du jeu, et est très bien accompagné par Bronn et Jemerson. C’est sur ce constat d’immobilisme que la première mi-temps s’achève avec aucune occasion sérieuse ou presque des deux côtés.
La seconde période débute dans les mêmes dispositions. Fali Candé, très conservateur en première période, se montre plus offensif mais manque clairement de proposition, surtout pour centrer. La tactique messine manque d’ambition offensive et il faudrait un exploit individuel pour inscrire un but dans cette rencontre. Un milieu de terrain capable de se projeter manque certainement au Fc Metz même si la présence d’Amadou en sentinelle permet à ses compères du milieu de jouer un peu plus haut. Si l’apport de Vincent Pajot est excellent sans ballon, il reste trop absent dans le jeu. Pape Matar Sarr quant à lui est peut être le meilleur messin au milieu de terrain mais est toujours loin de son niveau optimal. Le rythme est assez similaire à la première période dans un premier temps mais les Canaris accélèrent rapidement le jeu. Au lieu d’ajouter un joueur offensif, le staff messin choisit de remplacer les deux attaquants sur le terrain et Mafouta et Boulaya cèdent leurs places à Nguette et De Préville. Les Messins souffrent un temps en défense mais ne cèdent pas. Les entrants, en particulier Nguette, ne parviennent pas à peser sur la rencontre. Le Sénégalais ne propose quasiment aucun appel et se contente de coller la ligne de défense. Après 78 minutes de jeu, Metz obtient enfin un corner, son premier de la rencontre, c’est dire à quel point les Messins ont été indigents en attaque. La technique de Nicolas De Préville fait du bien à Metz, il parvient à se faufiler balle au pied malgré la présence de plusieurs Nantais autour de lui, et lorsqu’il ne vient pas chercher des ballons dans le rond central, ses appels offrent enfin une solution aux centres de Candé et Delaine. Avec moins de 5 minutes de temps règlementaire à jouer, Vincent Pajot s’emporte et écope d’un carton rouge après un excès d’engagement sur un tacle par derrière sur Marcus Coco. Le Canari sort sur blessure directement sans parvenir à marcher pour quitter le terrain. Le match se termine alors à 10 contre 10 étant donné que Nantes avait épuisé ses changements. La frustration des Grenats se ressent en fin de match et cela se comprend : les matchs et les mauvais résultats passent mais l’histoire reste la même.
T.M.
La réaction des supporters :
La réaction de dylan bronn
La réaction des coachs
Le résumé de la rencontre
www.socios-fcmetz.com
Crédit photo: Icon Sport, L’Equipe
