Après-match : FC Metz – FC Nantes

Tout en sérénité !…

Après une victoire emplie d’intelligence tactique face au FC Nantes de Raymond Domenech (2-0) à St-Symphorien, le FC Metz s’installe logiquement dans la première partie de tableau……

L’analyse

On attendait le FC Metz au tournant après son triomphe en terre rhodanienne le weekend précédent. Pari réussi. Sa huitième victoire de la saison face aux Canaris lui a même permis de se propulser au-delà de la 10ème place, pour la première fois. Moins à l’aise, certes, que lors de la précédente journée qui avait vu le club à la Croix de Lorraine offrir un récital collectif sur la pelouse de l’OL, les Grenats sont tout de même parvenus à enchaîner à la faveur d’une prestation maîtrisée de bout en bout.

Et pourtant, les partenaires de John Boye ont donné l’impression qu’ils en avaient davantage à montrer sous la semelle. Comme si l’équipe avait décidé volontairement d’aller à l’essentiel, après que Leya-Iseka ait ouvert le score suite à un lob asticieux face à Lafont (1-0, 35ème), après une passe en cloche lumineuse signée de l’indispensable Boulaya. Le meneur de jeu algérien s’est d’ailleurs une fois de plus mué en un chef d’orchestre élégant, rôle qui lui sied si bien.

C’est peu de le dire que le numéro 10 grenat est dans la forme de sa vie (NDLR : 4 buts et 4 passes décisives depuis le début de saison). Sans lui, l’équipe n’est pas tout à fait la même et c’est comme si sa présence ajoutait un supplément de facilité et de confiance dans l’esprit de ses partenaires. Le voir achever le travail avec une telle aisance -malgré une crampe- au bout du temps additionnel (2-0, 90ème +4) doit certainement contribuer à renforcer ce sentiment de puissance qui règne au sein de l’équipe.

Lorsque, en parallèle, le collectif lorrain est capable d’enchaîner pratiquement 95 minutes sans concéder le moindre danger dans le jeu (ou presque si le VAR n’existait pas), le moindre tir cadré, le tout en laissant l’initiative à l’adversaire, c’est la preuve que l’équipe est rôdée à l’exercice. En l’absence de trois de ses quatre milieux récupérateurs habituels (Maiga, Pajot et N’Doram), Antonetti a eu le mérite de faire confiance au très prometteur Sarr pour accompagner Angban dans l’entrejeu, pari qui s’est avéré payant une fois de plus.

Et alors qu’il était en perdition totale depuis un moment, le technicien corse a réussi à remettre sur selle Leya-Iseka, ce qui ne peut qu’être bénéfique au FC Metz, en attendant le retour en forme espéré de Vagner, voire de Ambrose. Qu’à cela ne tienne. Ajoutons à cela le retour prochain de Pajot, N’Doram et Niane (pour plus tard certes) et le onze messin sera en mesure d’adopter un visage des plus séduisants, à n’en pas douter…

M.D

La réaction des joueurs

La réaction des entraîneurs

Les notes des joueurs

Les tops :

Boulaya (7) : à l’origine de la plupart des mouvements dangereux de son équipe, le milieu offensif s’est distingué d’une subtile passe décisive à destination de son avant-centre sur le premier but avant d’être l’auteur d’une jolie frappe sur le second but tardif des Grenats.

Leya-Iseka (6) : bien plus disponible et en jambes depuis le match face à Lyon, l’ex-Toulousain commence à nouer une relation technique avec Boulaya et cela se ressent dans son jeu, en témoigne ce superbe appel qu’il effectue sur le premier but lorrain hier soir.

Udol (6) : de retour dans le onze de départ, le pur produit du club mosellan a accompli une prestation très solide sur le plan défensif et s’est montré de plus très juste sur l’aspect offensif ; un retour qui fait du bien !

Les flops :

Vagner (4) : s’il s’est dépensé sans compter sur le rectangle vert, le Cap-verdien a néanmoins beaucoup couru dans le vide et n’a pas constitué un réel danger face aux coéquipiers de Abdoulaye Touré ; remplacé logiquement à l’heure de jeu par Gueye.

Le résumé de la rencontre

Crédit photo: FC Metz, FC Nantes, Orange, Football 365, OPTA 

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