Une claque de réel
Sans solution face au troisième de Ligue 1 au coup d’envoi, les Grenats concèdent une nouvelle défaite logique à St-Symphorien (0-2). Perdus en phase offensive, ils ne sont jamais parvenus à apporter un danger réel sur les cages de Walter Benitez.
L’analyse
De retour à St-Symphorien après un succès rassurant face au Stade de Reims, le Fc Metz est sorti de la zone rouge et doit tenter d’engranger un second résultat positif contre l’OGC Nice, qu’il avait déjà battu lors de la phase aller (0-1). Avec la dernière recrue Ibrahim Amadou alignée d’entrée et Farid Boulaya déjà titulaire après son retour de la CAN, Frédéric Antonetti aligne un 5-3-2 classique. Buteur au dernier match, la question de la forme d’Ibrahima Niane est sur toutes les bouches avant même l’entame du match. Incisifs au pressing dès les premières minutes, les Messins tentent de reproduire le schéma qui avait si bien fonctionné à Reims par période mais manquent toujours un peu de justesse ou de lucidité dans l’avant-dernier geste. En défense, les Grenats sont particulièrement vigilants autour de la paire Gouiri-Delort. Le premier nommé étant même marqué individuellement par Ibrahim Amadou, aligné axe droit.
Quelque peu en manque de solution pour construire face au 4-4-2 niçois en phase basse, les Messins retombent dans leurs travers et abusent des passes longues imprécises vers Niane. Après 15 minutes prometteuses, le match prend le même chemin que le précédent et Metz subit. Marc-Aurèle Caillard est forcé de délivrer plusieurs grosses parades pour empêcher Gouiri d’ouvrir le score par 2 fois. A la 21ème minute, Niane s’écroule dans la surface après une récupération haute de Traoré, rien du tout pour l’arbitre de la rencontre qui laisse jouer. Si cette action semble redonner de l’avant aux Messins, ils restent toujours aussi inoffensifs. Farid Boulaya peine à peser sur le jeu et touche beaucoup de ballons en position excentrée. Dante et Todibo, côté niçois, veillent au grain et cadrent très bien les deux attaquants messins. En fin de première période, ces derniers réclament une main après un centre de Yade mais l’arbitre n’est pas de cet avis une nouvelle fois.
Au retour des vestiaires, Farid Boulaya, en dessous de son niveau habituel, est remplacé par Warren Tchimbembé. Avec ce milieu passé à plat, Traoré est laissé un peu plus libre dans ses montées et se place plus haut en phase défensive. De plus en plus inquiétés par les Niçois malgré ce dispositif plus défensif, les Messins commettent de plus en plus de fautes. Après une faute de Yade sur l’aile droite, Gouiri se charge du coup franc qui ne trouve personne dans un premier. Mais le second ballon est le bon, Kephren Thuram est trouvé seul sur un centre et conclue en deux temps après une parade de Caillard (0-1, 60ème). Tout de suite après le but, l’autre recrue messine Louis Mafouta prend la place d’Ibrahime Niane pour la dernière demi-heure. Une troisième fois, les Lorrains pensent pouvoir obtenir un penalty après un dégagement raté de Dante qui semble toucher le cuir de la main, mais il n’en est pas question pour M. Delerue. Pour le dernier changement, le staff messin choisit de faire entrer Lenny Joseph pour Opa Nguette, clairement peu en réussite.
A un quart d’heure du terme, Kana-Biyik perd un ballon aberrant dans l’axe après un pressing de Gouiri qui s’en va terminer son action seul. On pense alors au 0-2 mais M. Delerue annule le but avec l’aide de la VAR pour une faute. Les Messins repartent alors de l’avant mais ne trouvent toujours pas la solution. En phase offensive, l’absence de numéro 10 se fait sentir et notamment ce manque cruel de présence entre les lignes. Les deux pistons gâchent beaucoup et le nouveau duo d’attaquants Mafouta-Joseph n’est jamais trouvé dans une position intéressante. A la 85ème, Pajot accroche Guessand dans la surface. L’arbitre désigne logiquement le point de penalty et c’est encore Gouiri qui se charge de le transformer par une panenka. Les joueurs messins lâchent totalement le match à partir de ce moment et le score en reste là. Et le FC Metz de concéder une énième défaite logique à domicile face à une équipe bien supérieure dans quasiment tous les compartiments du jeu. Les exploits de Caillard n’ont pas pu compenser l’absence de propositions en attaque entre les lignes. Que la saison s’annonce longue…
T.M
La réaction des entraineurs :
Le résumé de la rencontre
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Crédit photo: FC Metz ; Icon Sport
