L’analyse

Pour ce déplacement périlleux à Rennes, quelques choix forts sont faits par le staff messin. Le 5-2-3 est de retour avec Ibrahima Niane réinstallé en pointe de l’attaque après sa bonne entrée en jeu face à Lens, et Papa Ndiaga Yade sur l’aile droite qui fait son retour alors que Boulaya débute sur le banc. Après son élimination en Coupe d’Europe, Rennes a certainement à cœur de repartir de l’avant en championnat. Les Messins eux doivent absolument engranger un résultat positif. Mais dès le début de la rencontre, les Rennais sont pressants et monopolisent le ballon. Positionnés dans un 4-3-3 très agressif à la perte, les Bretons gênent beaucoup Metz à la relance et cela se confirme d’entrée de jeu après que les hommes de Bruno Genesio aient obtenu un premier corner après moins de 50 secondes de jeu. Un début de rencontre épouvantable pour des Grenats qui commettent l’irréparable sur une incursion de Flavien Tait, illicitement accroché par Jemerson. Terrier se charge du pénalty et voit sa tentative arrêtée par Caillard en deux temps avant que Bourigeaud ne finisse l’action pour ouvrir le score face à une défense mosellane ridicule de passivité. Cependant, M. Delajod signale que le pénalty est à retirer : Marc-Aurele Caillard n’était pas sur sa ligne au moment du tir. Sur la seconde tentative, Terrier frappe à ras de terre et trompe cette fois l’ex-Guingampais. Cette fois c’est validé et Rennes mène déjà au score (1-0, 18ème).

Les Grenats tentent de repartir de l’avant et cherchent désespérément les deux ailiers Yade et de Preville. Mais il ne faut que 9 minutes à Terrier pour doubler la mise sur une frappe qui paraissait anodine bien que astucieusement placée,ce qui suffit à tromper Caillard (2-0, 27eme). Ce second but met un vrai coup sur la tête des joueurs messins. Les attaquants ne sont plus trouvés et les Messins se recroquevillent. Terrier passe même proche du triplé mais un hors-jeu est heureusement sifflé sur l’action. Dans la minute suivante, Guirassy trouve le poteau et le cauchemar se dessine. L’ancien goleador amiénois ne tarde pas à inscrire son but et triple la mise avant la mi-temps (3-0, 40eme). Une humiliation en construction, pas grand chose d’autre à ajouter si ce n’est que cela fait très peu à voir.