ASSE – FC Metz : Fou de rage, Laszlo Bölöni s’en prend à Matthieu Udol !

Après la défaite du FC Metz à Saint-Etienne (2-1), Laszlo Bölöni a réagi en zone mixte aux propos utilisés par ses propres joueurs après la rencontre. Le coach messin s’indigne du terme de « manque d’envie » décrivant la prestation des Grenats.
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Très tendu à l’issue de la défaite de son équipe, Laszlo Bölöni est apparu au micro de beIn Sport. La journaliste revient notamment sur la précédente réaction de Matthieu Udol qui utilisait le terme de « manque d’envie » pour expliquer ce revers. A peine eut-elle prononcé ses mots que le coach messin fulmine : « Un manque d’envie ? S’il y en a un, alors c’est une faute professionnelle et il faut supprimer son contrat ! »

Une déclaration explosive que la journaliste a tenté d’estomper rapidement : « Ce n’est peut-être pas le sens de son propos. », répond-elle. Mais le technicien roumain n’en avait pas fini : « Laissez-moi parler. Ce sont des conneries que l’on accepte parce qu’on s’appelle Udol, Bölöni ou Dréossi. Ce sont des erreurs de communication. Comment c’est possible de dire que quelqu’un n’a pas eu d’envie. ».

Un « manque d’envie » également perçu par Ismaël Traoré à la mi-temps au micro de Prime Vidéo. Mais apparemment, Bölöni semble être le seul à ne pas – vouloir – le voir. « Je ne suis pas d’accord avec lui. Lui aussi (Traoré, ndlr) est sur le terrain et doit s’exprimer. »

Une erreur de communication ? Ne serait-il pas plutôt une volonté de ne pas se voiler la face ? Pour défendre ses joueurs, Laszlo Bölöni ne s’est jamais montré doué, préférant botter en touche : « Le peut-être, ce sont des suppositions. Laissons-les de côté. Je ne veux pas qu’on marche sur des choses que nous devons mieux nous exprimer. Autre question. Autre sujet s’il vous plait. »

Pour finir malgré tout, il livre tout de même une analyse rapide du match avant de s’enfuir vers les vestiaires. « C’était un match où on était à 70% de ce qu’on peut faire. On a vu des signes qui peuvent nous donner du courage, on a vu des failles et on a vu des fautes sur le deuxième but de – tiens ! – Udol et de Oukidja », pointe-t-il du doigt avant de conclure. « C’était un match de football avec du stress qu’il faut être capable de gérer de la part de tout le monde ».

A.M.  

Crédit photo : Icon Sport 

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