Fort du retour de ses internationaux africains, le FC Metz a rendez-vous chez un concurrent direct, l’ESTAC, pour retrouver des couleurs et tenter de s’éloigner de la zone de relégation…

Historiquement, les confrontations entre Metz et Troyes ont régulièrement accouché de leurs lots d’émotions et de désillusions, voire de désolation, si l’on se remémore la venue de l’ESTAC à St Symphorien (défaite 2-4) au printemps 2006 à l’occasion d’une bien funeste cérémonie du 2000eme match du FC Metz en première division. C’était il y a plus de 15 ans et cela ne nous rajeunit forcément pas – y compris pour les moins âgés comme certains dans l’équipe des Socios. Dans un passé plus récent, si les réceptions des Aubois ne se déroulent que rarement comme prévu, il n’en demeure pas moins qu’en déplacement, les Messins gardent une certaine efficacité (3 succès lors des 4 dernières visites). Seul bémol : l’unique revers récent en terre troyenne date de février 2018 et un certain Ibrahima Niane était de la partie – l’unique rescapé de l’effectif actuel si l’on considère que Boulaya n’était pas sorti du banc au soir d’une défaite mosellane qui avait précipité la descente du club à la Croix de Lorraine en L2 la saison suivante…
Des schémas qui pourraient tout à fait s’interchanger puisque, peu ou prou, rien n’a fondamentalement changé depuis. Les deux clubs luttent inlassablement pour leur survie dans l’Elite avec des budgets serrés et des atouts minimes. A l’heure actuelle, difficile d’établir une hiérarchie entre Troyes et Metz, si ce n’est que la victoire des hommes de Bruno Irles au match aller lui permet d’entamer la manche retour devant au compteur, d’une très courte tête ceci-dit. Longtemps privée de l’équivalent d’une équipe, la formation messine enregistre enfin le retour de ses internationaux, hormis Sarr, toujours en lice pour amener la CAN sur les bords de la Moselle. Pour le reste, manque de bol, les deux meilleurs buteurs du club brillent toujours par leur absence. Le côté droit de l’attaque lorraine sera en effet à remodeler tant que De Préville et Centonze ne sont pas remis de leurs bobos respectifs. C’est d’autant plus embêtant que Frédéric Antonetti n’a pas vraiment obtenu les garanties escomptées lors du mercato hivernal afin de renforcer un secteur offensif en berne. Au moins, l’équipe est suffisamment dimensionnée sur le plan défensif et athlétique. Espérons que cela soit suffisant pour aller chercher le maintien face aux concurrents directs…A commencer par Troyes dès dimanche, avec le soutien inconditionnel de quelques centaines d’afficionados grenats pour l’occasion.

M.D