Au ralenti et dans le dur offensivement, le FC Metz ne doit pas se louper avec la réception du promu Béziers.
Quoi de neuf cette semaine ? Les Messins ont bénéficié de huit jours pour préparer la venue de Béziers, et ils avaient pu profiter de deux journées pleines de repos au retour de Lens, un petit bout de temps que ça n’était plus arrivé. Ils ont aussi profité d’une semaine quasi printanière. Et si la belle saison n’a pas véritablement débuté au niveau du calendrier, celui du FC Metz doit permettre de reverdir comptablement de manière plus affirmée. Car s’il n’est pas question d’un quelconque péril en la demeure, force est de constater que Metz continue d’avancer, mais plus doucement que sûrement. En dehors d’un derby en trompe-l’œil, les Messins toussent et peinent véritablement à se montrer réalistes. Muets lors des deux dernières rencontres, les joueurs de Vincent Hognon ne mettent plus guère la main sur le trousseau ouvrant le but adverse. La faute à une attention plus grande des défenses adverses mais surtout à un cruel manque d’idées et de spontanéité dans les trente derniers mètres. Si les Messins savent tenir le ballon, les soucis sont dans l’utilisation et la capacité à porter le danger, bref à offrir une animation offensive digne de ce nom.
Car derrière, la barraque se maintient. Reste à régler la mire et peut-être à sortir des sentiers battus et d’une tactique devenue routine. La force d’une équipe c’est aussi et surtout s’adapter à l’adversaire. Ce lundi, Béziers foulera la pelouse de Saint-Symphorien pour la première fois. Les Biterrois ne font pas dans la demi-mesure en déplacement. Défaits à huit reprises, ils se sont imposés cinq fois à l’extérieur, et n’ont jamais partagé les points. Mais ils ont aussi perdu le fil depuis un moment car le dernier succès remonte à trois mois et une nette victoire face à Red Star. Depuis, les Héraultais ont progressivement dégringolé au classement en même temps qu’ils se sont éteints offensivement. Ils n’ont pas trouvé le chemin des filets lors des quatre dernières rencontres. Pas connus pour fermer la boutique, pas sûr néanmoins que Mathieu Chabert opte pour partir à l’abordage même s’il reconnaît que « tout est réuni pour faire quelque chose ». Les Messins étaient déjà prévenus, avec déjà trois défaites à domicile (cinq en comptant les éliminations en Coupes, face à Amiens et Orléans), un bilan somme toute un peu tâche au milieu d’une saison de tous les espoirs. Il est temps à nouveau.
O.S.
Crédit photos : Mathieu Hohlfeld
