Auteur d’un match sans à Auxerre, le FC Metz doit se refaire la cerise face à Châteauroux, pour engranger et distancer.
Dans le petit monde du football, l’avis général sur le FC Metz cuvée 2019, est que l’équipe est au-dessus du lot. Certes, compte tenu du classement, ce n’est nullement un scoop. Mais les supporters auxerrois ne doivent pas avoir un avis aussi tranché au sortir de la dernière virée messine à l’Abbé Deschamps. Samedi, les joueurs de Vincent Hognon n’ont jamais été en mesure d’espérer autre chose qu’un bon vieux 0-0 des familles. Surtout, ils ont été à une phalange de se faire piéger en totalité. Défense regroupée, terrain sec, les Messins ont eu beau chercher à justifier timidement la piètre prestation, ils n’ont pas convaincu grand monde, car ils ont davantage paru émoussés physiquement pour certains, sans imagination pour la plupart. On relativisera la portée de l’échec, considérant qu’un point reste un point, et qu’il permet, malgré tout, de creuser encore un peu l’écart avec la troisième place. Mais la forme comme le fond ont questionné la semaine durant, et il convient de retrouver un FC Metz conquérant face à Châteauroux, histoire de ne pas s’habiter de questionnements pseudo existentiels malvenus.
Car, quoi qu’on en dise, les Messins ont la possibilité de valider la montée d’ici peu, peut-être un mois avant la fermeture de l’exercice. Réaliste, à condition d’y mettre les ingrédients nécessaires. La Berrichonne ne foulera probablement pas Saint-Symphorien la fleur au fusil et la défense haute, rythme et variations seront les gages d’un succès. Bien qu’à la lutte (16è, à deux points du barragiste nancéien), les Castelroussins affichent quatre victoires et six nuls en quinze déplacements, tout sauf ridicule. Et si le FC Metz, qui retrouve Opa Nguette, suspension purgée, est invaincu face aux joueurs de l’Indre en sept confrontations en Ligue 2 (5 victoires, 2 nuls), le challenge de clore les débats au plus tôt passe par une solide et efficace prestation, face à une formation qui allie un équilibre certain entre « jeunesse, expérience, force et technique », selon Vincent Hognon. Même pas peur, mais (a)droit devant !
O.S.
Crédit photos : D.R.
