“Maintenir cette efficacité offensive”

Quatre rencontres disputées : 8 buts inscrits. Jusqu’à présent, on peut dire que les comptes sont plutôt bons sur le plan offensif. Et pour cause, le système de jeu prôné par Lazslo Bölöni et son staff s’articule autour d’un 4-4-2 modulable en 4-2-3-1 qui fait la part belle aux joueurs techniques axiaux. Une configuration qui sied à merveille avec le profil des quatre garçons de l’avant. Entre les plus adroits balle au pied (Jallow, Mikautadze) qui peuvent se régaler dans les combinaisons et ceux dont la puissance et la répétition des efforts est une marque de fabrique (Niane, Gueye), le compartiment offensif grenat est aussi fourni que complémentaire. On regrettera presque le jeune Yade (prêté à Troyes jusque juin 2023) dont les qualités font un peu office de melting pot de celles de ses coéquipiers de l’attaque.

Trouver des automatismes en défense

Nous l’avons suffisamment répété depuis la fin de la préparation estivale et l’ouverture des hostilités en championnat : le FC Metz n’a toujours pas réglé la mire sur le plan de l’animation défensive. Un équilibre qui est censé se construire autour d’un socle de défenseurs solides et costauds aussi bien dans les airs qu’au sol. Vous l’aurez compris, il s’agit du portrait tout craché de Kiki Kouyaté, dont l’absence est des plus préjudiciables. On l’a bien vu lors du dernier déplacement face au promu lavallois lorsque les Tangos ont pu profiter des largesses aériennes des Candé, Traoré et cie. D’ailleurs quand on parle du loup… Il serait judicieux que l’aîné du vestiaire messin (36 ans) passe la deuxième et retrouve le niveau qui fut le sien lors de ses belles années angevines, dans un passé pas si lointain. Le collectif lorrain n’attend que ça et nous, supporters, aussi.

Garder ses nerfs pendant 90 minutes et plus

Une fois n’est pas coutume, les Grenats ont développé une fâcheuse tendance depuis le début de championnat à bafouer l’art du fair-play. En effet, les partenaires de Matthieu Udol ont déjà écopé la bagatelle de 12 cartons jaune et 2 rouge, le tout en seulement 360 minutes de jeu effectif. Loin d’être des brutes sur le terrain, les Messins pêchent cependant par séquence dans l’excès, de confiance, d’incertitude. Certaines remontrances étaient certes en partie dues à la jeunesse et l’inexpérience de jeunes éléments (Tchimbembe, Mikelbrencis, Yade) mais il ne s’agit pas de se cacher derrière cette excuse car d’autres garçons bien plus aguerris au haut niveau ont également fauté, parfois lourdement même (Centonze, Oukidja). En sachant que la saison est un marathon longue de 38 étapes, il serait dommage de gaspiller inutilement de l’énergie alors que le FC Metz se doit de rester dans les starting-blocks. Vigilance, donc.