[AVANT-MATCH] FC Metz – Montpellier HSC : où il est question d’orgueuil

Eliminé d’entrée en Coupe de la Ligue, dernier de Ligue 1, le FC Metz doit éviter de s’embourber face à Montpellier. La patience n’est plus.

Les Messins ont allégé leur calendrier et vont pouvoir se concentrer pleinement sur l’objectif du maintien. Voilà pour la méthode Coué qui consiste à s’assurer aveuglément du positif après une énième piteuse sortie. Bref, le FC Metz aura disputé un seul et unique match pour la dernière édition de la Coupe de la Ligue, et aura semblé traîner comme un boulet une triste soirée foot un mercredi soir. Pas de quoi se mettre en conditions optimales avant de revoir Montpellier mais on repassera pour l’enthousiasme, il s’agira d’ores-et-déjà d’embrayer aux forceps pour se débarrasser d’Héraultais pas foufous mais solides. Les Messins trainent eux les manquements techniques basiques et indissociables à la Ligue 1, auxquels ils ont ajouté le lourd défaut d’un cruel manque d’abnégation. « certains n’ont en effet pas encore pris conscience de l’investissement et de la détermination nécessaires à mettre sans cesse », tance Vincent Hognon, lucide une fois encore dans un constat bien trop répétitif. Il faut faire preuve chaque semaine de davantage d’imagination pour situer le FC Metz comme capable d’inverser une situation déjà précaire.

Pape Ndiaga Yade doit apporter la grinta devant.

Trois jours plus tard, il ne renversera pas des montagnes, espérons qu’il soit capable de mettre à mal les joueurs de l’Hérault. Florent Mollet et Andy Delort ne manqueront pas de faire des misères à leur ancien club, maintenant que le numéro dix a retrouvé sa bonne place sur un terrain. Vincent Hognon ne partira pas à l’abordage, bien au contraire, il a d’ores-et-déjà prévenu. « La première des choses sera d’abord d’être plus solides. C’est d’une plus grande solidité et d’une bonne récupération du ballon que viendra une meilleure qualité offensive », présente le technicien. La carte de l’endormissement avait au moins eu le mérite de fonctionner face à Nantes, grâce à l’inévitable Habib Diallo, de retour ce samedi. Tout comme Renaud Cohade qui réapparaît dans un groupe élargi à dix-neuf éléments, qui conserve logiquement Pape Ndiaga Yade, auteur d’une première de belle facture, passe décisive à la clé. En revanche John Boye et Thomas Delaine restent sur le carreau. Aux Messins de laisser les joueurs de Michel Der Zakarian à deux points en six déplacements, quand bien même ils abordent le match en lanterne rouge. Plus bas est impossible, secouez-vous !

O.S.

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