[Avant-match FC Metz – Paris SG] l’Espoir fait vivre

Le FC Metz reçoit le Paris SG en match en retard de la 31è journée.

“Oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce, sur un malentendu …”. La tirade légendaire de Michel Blanc pourrait fort bien être appliquée et espérons-le suivie par les Messins ce mardi. S’il reste peu de chemin pour officialiser le maintien, il demeure des obstacles et la venue du Paris SG est de loin le plus ardu à franchir. Dans l’absolu, cette rencontre ne peut constituer qu’un bonus pour les Messins, lesquels enchaîneront deux matchs autrement plus accessibles d’un point de vue comptable, face à des adversaires également concernés par leur avenir en Ligue 1, à Lorient samedi et lors du derby le 29 avril.

Au-delà des deux mondes qui séparent le FC Metz du Paris SG, et si, comme le souligne, trop souvent et à tort, Philippe Hinschberger face à bien d’autres équipes, l’armada parisienne ne semble pas faire partie du même championnat, il reste un match à jouer avec toute la détermination et l’application indispensables pour mettre un tantinet en difficulté un Paris SG qui souhaite capitaliser pour revenir sur l’AS Monaco.

Yann Jouffre et sa précision sur coup de pied arrêté, principal détonateur face au Paris SG ?
Yann Jouffre et sa précision sur coup de pied arrêté, principal détonateur face au Paris SG ?

L’entraîneur messin pourrait faire tourner son effectif avant le déplacement à Lorient. Renaud Cohade est d’ores-et-déjà suspendu, et manquera cruellement dans l’entrejeu. Si le schéma de jeu ne devrait pas bouger, Florent Mollet pourrait prendre place dans l’axe, à moins que Yann Jouffre ne retrouve un poste qui lui sied bien davantage. Les interrogations sont nombreuses.

Metz, après avoir perdu deux précieux points face à Caen, devra mettre la ‘grinta’ pour se montrer solide, et surtout profiter des moindres espaces par une justesse technique bien au-dessus de ce qu’il a été donné à voir bien souvent jusqu’à présent. Les Messins se doivent de négocier parfaitement les coups de pied arrêtés qui constitueront pour l’essentiel les plus franches opportunités.

Les joueurs de Philippe Hinschberger se doivent enfin de retrouver le sens de l’honneur, celui qui consiste également à haïr la défaite, ou quand bien même, à mettre tout en œuvre  pour ne pas se faire tout simplement marcher dessus, comme cela a été trop souvent le cas cette saison. L’honneur c’est aussi savoir se surpasser. Face à Paris, cette évidence prend tout son sens. Les supporters, attendus en nombre, n’aspirent pas à assister à une corrida sur terrain vert. Ces soirées là, les mots ont aussi toute leur importance. Galvaniser, exhorter pour enthousiasmer, enflammer Saint-Symphorien. Ici, c’est Metz !

 

Le groupe messin : Oberhauser, Kawashima – Balliu, Milan, Bisevac, Signorino, Rivierez, Udol – Diagne, Mandjeck, Doukouré, Philipps, Jouffre, Lejeune, Sarr, Nguette – Erding, Diabaté

 

Le groupe parisien : Trapp, Areola – Meunier, Marquinhos, Silva, Maxwell, Kimpembe, Aurier – Motta, Verratti, Matuidi, Pastore, Rabiot, Lo Celso, Nkunku- Cavani, Di Maria, Lucas, Guedes

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