Lens, manche 2. Victorieux en terre nordiste cette semaine en Coupe de la Ligue, le FC Metz accueille les Sang et Or en championnat pour une affiche de leaders.
Les sorties estivales ont pour elles de changer l’ordinaire du quotidien, davantage reposantes, incitant au flegme. Le FC Metz a attaqué sa rentrée en pleine bourre et le bulletin de notes estival est déjà tout à la joie des supporters. Avec sept succès en autant de rencontres, les résultats sont au-delà des espérances. La mini-trêve va offrir la possibilité de souffler après un mois de compétition chargé, qui aura offert huit sorties en cinq semaines. D’ici là, et si certains éléments iront goûter à l’aventure internationale, le FC Metz a un examen de passage à bien négocier avec la réception du RC Lens. Puisse le contrôle être continu, pour des Messins désormais seuls invaincus en championnat comme en Coupe.
Le devoir s’annonce complexe, quand bien même la solide prestation à Félix Bollaert mardi, a pu impressionner quelque peu au sein du club ch’ti. Le cahier (des charges) est parfaitement tenu jusque-là ; Metz est en costaud, partout, et en toute situation, un effectif taillé pour une maîtrise sur l’année, avec l’assiduité de l’élève qui ne galvaude rien, jamais. Et le camarade de jeu lensois qui se profile est de celui qui enquiquine durement depuis (trop) longtemps. A Saint-Symphorien en tous cas, le bilan des nordistes est flatteur avec six victoires lors des dix dernières confrontations (dont deux en quatre matchs en Ligue 2), rien que ça ! Les Messins n’ont connu le succès qu’à deux reprises.
La qualification en Coupe ? Frédéric Antonetti n’y attache pas un plus psychologique, « c’est le terrain qui parle, le physique comme la tactique, ce n’est en tous cas pas un match charnière, il y en aura d’autres, c’est un match important, eux comme nous veulent poursuivre la série », détaille le technicien corse. « La régularité sur la saison prime sur ces matchs entre concurrents directs », poursuit l’entraîneur messin. Pas de quoi dramatiser l’enjeu, mais l’affiche entre les deux premiers de classe est pour le moins enthousiasmante. Et chacun de vouloir réciter son meilleur football pour donner un peu plus de force à la maîtrise collective affichée jusque là.
Le onze messin devrait voir Mamadou Fofana poursuivre l’intérim en défense centrale, John Boye étant en délicatesse musculaire. L’incertitude demeure à gauche entre le polyvalent Jonathan Rivierez, Ivan Balliu encore incertain sur la poursuite de sa carrière messine, et Thomas Delaine, fraîchement débarqué du Paris FC. Renaud Cohade retrouvera place au milieu en même temps que son capitanat, aux côtés de Victorien Angban, incertitude également sur le dernier membre (Monteiro ou Gakpa ?). Devant, le trio d’attaque sera constitué de Farid Boulaya, Opa Nguette et vraisemblablement Habib Diallo, tous les trois “préservés” à Bollaert. Vous avez dit un ch’ti peu excitant ?
O.S.
Crédit photo : D.R.
Le groupe messin : Oukidja, Delecroix – Balliu, Jans, Rivierez, Delaine, Sunzu, Fofana – Monteiro, Angban, Cohade, Jallow, Boulaya, Nguette, Gakpa, Traoré – Diallo, Niane
Le onze probable : Oukidja – Jans, Sunzu, Fofana, Delaine – Monteiro, Angban, Cohade, Boulaya, Nguette – Diallo
Le groupe lensois : Leca, Vachoux – Sagnan, Tka, Tahrat, Centonze, Haïdara, Radovanovic – Bellegarde, Ba, Mesloub, Gillet, Doucouré, Chouiar, Bencharki – Gomis, Ambrose Kyei
