[AVANT-MATCH] FC Metz – SC Amiens : Que ça pique hard !

Après trois revers consécutifs, le FC Metz ne peut pas se manquer face à Amiens.

Il n’y a pas que les feuilles qui tombent, mais aussi le FC Metz au classement, doucement mais sûrement, vers une zone qu’il n’a que trop occupée lors de ces derniers intermèdes au sein de l’élite. Certes, celui-ci est peu révélateur encore après cinq sorties, mais le troisième revers consécutif concédé à Bordeaux, n’est pas paru propice à un inversement de tendance rapide. Il faut dire que les Messins ont encore une fois pris le bouillon d’entrée, ayant oublié au vestiaire l’impact indispensable en Ligue 1. La suite ne ressemble plus à grand-chose quand s’y ajoute un rendement offensif famélique, les soixante quinze « bonnes minutes » se résumant à une possession logique mais à peu près totalement sérile. On regrettera néanmoins le but astucieux refusé à Habib Diallo, dans un contexte une fois de plus étonnant. Bref, le FC Metz a déjà tout du client fauché, aussi sa réaction est attendue au tournant de la réception d’Amiens, compagnon désigné de lutte. « On va néanmoins le préparer comme tous les autres avec cette nécessité de mettre certains ingrédients en plus… » précise Thomas Delaine. La liste n’est pas mince, de la cohésion, de l’abnégation, de la justesse ou encore de l’efficacité. Finalement, tout ce que le FC Metz a proposé quatre vingt dix minutes durant face à Monaco, qui espérons-le, n’était pas un leurre footballistique… Amiens reste en tout cas sur deux succès à Saint Symphorien, et les statistiques sont peu flatteuses pour les Messins.

Renaud Cohade devrait retrouver place au milieu, en même temps que le brassard.

Les Picards seront toujours privés de l’Iranien Saman Ghoddos, de Prince Désir Guano, absents de longue date, et de l’attaquant Moussa Konaté, victime d’une déchirure face à l’Olympique Lyonnais et éloigné au minimum un mois. Le latéral gauche messin Thomas Delaine de poursuivre, « Il s’agit d’une prise de conscience de chacun d’entre nous. Dès qu’on met le pied sur le terrain, on doit passer en mode guerrier ». Puisqu’on vous dit que le maintien est une lutte, dont le FC Metz ferait bien de marquer au fer rouge ses échecs cuisants dans un passé récent ! N’enterrons évidemment rien, et revenons aux fondamentaux, « Tout est lié : actuellement, les équipes mènent contre nous et, forcément, elles nous laissent le ballon pour mieux nous contrer. Du coup, elles sont également plus regroupées derrière. Et on sait – c’était déjà le cas l’année dernière – qu’on a quelques difficultés lorsqu’on rencontre des blocs compacts. Je pense que si on parvient à régler ce problème d’entame de match, nos adversaires vont s’ouvrir, prendre plus de risques et nous libérer plus d’espaces. » L’analyse est aussi simple que lucide, la recette ne demande qu’à être gouteuse…

O.S.

Infographie : F.B.

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