[Avant-match : FC Metz – SM Caen] C’est Caen le bonheur ?

Après deux sérieux revers et avant un match de gala face au Paris SG, le FC Metz ne doit pas se manquer face à Caen, son plus proche poursuivant.

Un mois que Saint-Symphorien n’a plus résonné. Il y a bien eu une sortie anodine en amical face au Standard de Liège (2-2), mais les Messins attendent de retrouver la ferveur de l’antre Grenat, à l’occasion d’un rendez-vous ô combien important, et la réception du Stade Malherbe de Caen. Les Normands sont dans une situation délicate mais ont le FC Metz en point de mire. Un succès des hommes de Patrice Garande les mettrait à égalité avec leurs hôtes du soir.

Si en avril, il est traditionnellement conseillé de ne guère se découvrir, les Messins, frileux, ont été d’abord pris dans la rafale lyonnaise (0-3), avant de prendre le même coup de froid à Bordeaux trois jours plus tard. Inefficaces et ouverts aux quatre vents, les joueurs de Philippe Hinschberger n’ont en rien rassuré avant d’entamer une dernière ligne droite énigmatique malgré un bilan comptable acceptable. Néanmoins, si deux victoires devraient être suffisantes pour enfin respirer la quiétude, il convient de ne pas faire durer le suspens plus longtemps. Et Caen de constituer un premier tremplin.

Ismaila Sarr est de retour et ça peut (tout) changer ....
Ismaila Sarr est de retour et ça peut (tout) changer ….

La route n’est pas nécessairement longue, encore faut-il donner l’ultime coup de collier indispensable. “On n’a pas envie de traîner”, s’exclame Philippe Hinschberger. Encore heureux, et raison de plus. L’initiative est à la gagne et rien d’autre. Parce que le FC Metz touche au but, parce qu’il est primordial de laisser les Caennais dans le viseur direct des relégables, et de les mettre potentiellement à six points, et parce que Philippe Hinschberger dispose d’un groupe (presque) complet, Benoit Assou-Ekotto, suspendu après un carton rouge imbécile dans les dernières secondes à Bordeaux, ayant visiblement d’autres intérêts ce samedi soir…

C’est ainsi que Milan Bisevac retrouve la charnière pour davantage de sérénité défensive, tout comme Yann Jouffre pour plus de justesse technique au milieu, et Ismaila Sarr pour une pointe de vitesse sans pareille. Ce Metz là a de l’allure, reste dorénavant à composer un numéro solide et appliqué, loin d’une valse trébuchante. Philippe Hinschberger le rappelle, il s’agit de “trouver le bon équilibre et d’avoir une bonne animation offensive”. Animation certes mais il conviendra d’y ajouter une dose franche de réalisme.

Cheick Diabaté veut retrouver le sourire du buteur.
Cheick Diabaté veut retrouver le sourire du buteur.

Du côté de Caen, si Patrice Garande enregistre trois retours, ceux du défenseur central Damien Da Silva, du latéral Emmanuel Imorou et du milieu Jean-Victor Makengo, il doit faire sans le taulier Alaeddine Yahia (suspendu), le latéral Frédéric Guilbert, l’attaquant Hervé Bazile (forfaits jusqu’à la fin de saison), et Steed Malbranque, de retour à l’entraînement mais laissé à disposition de la réserve.

Caen est lanterne rouge au classement extérieur (9 points sur 48). “On est toujours en vie”, analyse le coach normand en conférence de presse d’avant-match. Aux Messins de faire en sorte qu’il en soit autrement au sortir de 90 minutes de détermination, de hargne, d’étincelles et de folie. C’est là, tout près, maintenant !

 

Le groupe messin : Thomas Didillon, David Oberhauser – Ivan Balliu, Milan Bisevac, Simon Falette, Franck Signorino, Guido Milan, Jonathan Rivierez – Cheick Doukouré (cap), Georges Mandjeck, Fallou Diagne, Renaud Cohade, Yann Jouffre, Opa Nguette, Ismaila Sarr, Kévin Lejeune – Cheick Diabaté, Mevlut Erding

Le groupe caennais : Rémy Vercoutre, Matthieu Dreyer – Romain Genevois, Damien Da Silva, Jordan Adéoti, Syam Ben Youssef, Emmanuel Imorou, Vincent Bessat – Nicolas Seube, Ismaël Diomandé, Jean-Victor Makengo, Jonathan Delaplace, Julien Féret (cap) – Yann Karamoh, Ronny Rodelin, Ivan Santini, Pape Sané, Jordan Tell

 

 

 

 

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