A nouveau corrigés la semaine passée à Lyon, les Messins reçoivent Rennes, formation qui leur réussit peu, pour repartir de l’avant à domicile. Les points réattribués en supplément de moral et de mental de conquête…
Metz a retrouvé des couleurs et surtout deux points initialement retirés suite à l’affaire des pétards. Certes, l’épée de Damoclès n’est pas retombée car la Commission d’appel a jugé bon de maintenir une pénalité de trois unités en sursis, mais au moins les Messins vont pouvoir aborder la venue de Rennes avec un léger mieux être, au minimum comptable. Loin d’être anecdotique après avoir été à nouveau giflés dans un match de plagistes, à Lyon. Les joueurs de Philippe Hinschberger récupèrent un dû qui fera, peut-être, toute la différence. Celle-ci devra en attendant déjà se faire sur la pelouse de Saint-Symphorien, laquelle doit nécessairement être garante de la survie messine parmi l’élite et alors que quatre succès devraient suffire à y parvenir.
Le coach Grenat n’a pas voulu accabler ses joueurs après la déroute lyonnaise, mais il les veut “plus durs dans les duels et plus attentifs“. La grinta messine était effectivement cruellement absente dimanche dernier malgré un adversaire bien supérieur. A défaut de justesse, les Messins peinent trop souvent dans la rigueur. Le temps des questions est révolu et il serait bien illusoire de croire en une amélioration du jeu dans les semaines à venir, mais la marge de manœuvre est encore suffisamment importante, elle passe en tous cas par une victoire face à d’imprévisibles rennais, capables du meilleur comme du pire. Le Stade Rennais ne fait pas semblant lorsqu’il passe au travers, et saison après saison, les ambitions bretonnes sont revues à la baisse au fur et à mesure que la saison s’écoule. Les hommes de Christian Gourcuff ont ainsi redressé la barre avec un succès devant Lorient, après près de trois mois de disette.
Les joueurs du Stade Rennais avaient pris la mesure des Messins à l’aller au terme d’un match apathique de part et d’autre. Néanmoins, la bête bretonne a pour elle d’être quasi traditionnellement noire pour les Messins. Rien est jamais simple pour Metz, moins encore un succès face aux joueurs d’Ile-et-Vilaine. Et ce samedi, Yoann Gourcuff, absent depuis plusieurs semaines suite à une lésion à la cuisse, effectue son retour dans le groupe. La « patte » rennaise devrait logiquement être le fer de lance de l’attaque bretonne. Christian Gourcuff reste en revanche privé des défenseurs Mexer et Mendes et des milieux Chantôme et Amalfitano.
Philippe Hinschberger doit quant à lui faire à nouveau sans Benoît Assou-Ekotto. Il retrouve en revanche Renaud Cohade, Yann Jouffre, Ismaila Sarr et Cheick Diabaté. De quoi se rassurer avec la présence des forces vives, un quatuor qui demeure de loin le plus convaincant. Florent Mollet et Gauthier Hein sortent eux du groupe ce qui laisse peu de doute quant au schéma opté, Cheick “No Limit” Diabaté devrait officier seul devant. La nouvelle coqueluche messine peut faire basculer un match et tout un collectif doit faire basculer le FC Metz désormais du bon côté, celui de la ligne droite du maintien, la seule qui vaille. War-raok !
