Le FC Metz est en Ligue 1 mais ne doit pas faiblir face à l’imprévisible Valenciennes, pour s’assurer le titre.
Voilà, c’est fini, ou presque. Il n’y a plus qu’à comme dirait l’autre, plus qu’à finir en beauté pour s’offrir un titre de champion de Ligue 2, bien mérité. Saint-Symphorien va pouvoir saluer les siens qui ont rempli le contrat, l’énième défi de revenir parmi l’élite. Si la suite commence aujourd’hui, le FC Metz a encore l’ouvrage à finir, la touche finale à imposer. Et il est bien probable que le sacre se fasse sur la pelouse messine, pour Metz ou pour Brest, telle une lutte de cadors.
Face à Valenciennes, et outre le fait qu’une fin de saison réserve toujours son lot de surprises, les Messins peuvent s’attendre à tout, de la part d’une formation qui garde un œil dans le rétro, trois points au-dessus de la place de barragiste. Surtout, les Valenciennois ont la particularité peu commune de posséder malgré leur classement peu flatteur, rien de moins que la troisième attaque de Ligue 2 (50 buts, Brest 61, Metz 56), en même temps que la défense la plus perméable (57 buts encaissés). C’est peu dire que le club du Hainaut est capable du meilleur comme du pire, ayant inscrit ou encaissé quatre buts ou plus, onze fois depuis le début de saison !
C’est peut-être aussi pour Habib Diallo, l’occasion de revenir à hauteur du Brestois Gaétan Charbonnier, meilleur canonnier avec 25 réalisations. L’artilleur messin est en tous cas en lice pour le titre de meilleur joueur de Ligue 2, aux côtés notamment de Farid Boulaya et du capitaine Renaud Cohade. Les Grenat ont encore de quoi faire pour soigner la statistique. Et une série d’invincibilité qu’il convient de faire durer jusqu’au bout, parce que la saison est pleine et qu’elle est celle des records pour le FC Metz, qui peut, dès demain, battre celui du plus grand nombre de points (76 lors de ses deux derniers titres de champion de Ligue 2).
Metz y va, ce n’était pas écrit mais diablement bien préparé. Les justes ingrédients saupoudrés qu’une sauce bien prise et prenante. Le FC Metz a franchi l’obstacle à nouveau en costaud. Désormais le plus dur commence et rien ne garantit des lendemains de Ligue 1 plus heureux. Ce qui est sûr, c’est que là aussi, la voie se trace, doucement mais sûrement, comme pour mieux renaître, six décennies parmi l’élite plus tard. Avant de retrouver sa vraie place, le FC Metz va s’attacher à conserver celle qu’il occupe depuis neuf mois, en patron.
O.S.
Infographie : Fred Babilon
