[Avant-match FC Sochaux – FC Metz] Dans le Doubs, ne t’abstiens pas !

Deux revers plus tard, le FC Metz, au moins rassuré par la présence de ses internationaux, doit repartir de l’avant pour retrouver une place de leader.

Opa Nguette, le dynamiteur, effectue son retour.

Le match dans le match. Le FC Metz a dû affronter Sochaux avant l’heure, pour une obscure histoire de calendrier et de mise à disposition des internationaux. Reste que le club francontois, s’il a refusé d’avancer la rencontre, et pouvait espérer recevoir le club Grenat amputé d’une grosse dizaine de ses joueurs, devra faire … contre eux. Les dirigeants messins ont remué ciel et terre pour obtenir l’aval de la quasi-totalité des fédérations et ainsi pouvoir disposer de la globalité de l’effectif, exception notable de Laurent Jans, retenu avec le Luxembourg. Il n’y a plus qu’à désormais ! Pour cette seule raison, une contre-performance serait particulièrement malvenue. Au-delà, la sortie sochalienne doit permettre au FC Metz de se remettre sur les bons rails après une vrai raté face au Havre, déjà consécutif à une panne parisienne.

Si Frédéric Antonetti n’entend pas remettre en cause son organisation après deux sorties qu’il juge « sans mauvais contenu », force est de constater que les mêmes causes ont produit les mêmes effets, et les Messins de se casser les dents sur un bloc adversaire solidement regroupé. Face au Havre, les Grenat n’ont surtout jamais paru en mesure de créer le danger, et si la victoire havraise est à mettre à l’actif d’un demi braquage, l’animation offensive messine, florissante jusqu’alors, a été copieusement mise à mal, au sein d’un ensemble sans imagination. La Ligue 2 a-t-elle compris que la petite ou grosse faiblesse du FC Metz réside dans son incapacité à être tranchant dans un espace au demeurant fermé ? Les Messins doivent également retrouver un élan physique d’envergure.

Absent le week-end dernier, Opa Nguette est opérationnel, possiblement en lieu et place d’Emmanuel Rivière, dont les capacités à évoluer désaxé demeurent pour le moins floues. Pour un candidat à la montée annoncé d’entrée, un revers à domicile fait tâche, plus encore lorsqu’il suit une première défaite. Autant dire que le déplacement à Bonal revêt une importance autant comptable que psychologique. Les Messins ont aussi constaté que Brest comme Lens ont pris les commandes au classement et ainsi relégués (temporairement ?) les joueurs de Fred Antonetti à la troisième place.

La statistique est peu flatteuse pour le FC Metz. Face à un adversaire à la longévité en Ligue 1 légèrement supérieure (66 saisons contre 60), et qui n’a plus connu l’élite depuis cinq ans, les Grenat ont remporté quatre petits succès en 55 rencontres, un seul lors des quatre rendez-vous de leur histoire en Ligue 2. Le dernier était en tous cas messin, un but de Kévin Lejeune dès le coup d’envoi plus tard. Les joueurs de José Manuel Aira restent sur une défaite à domicile face à Orléans, et n’ont pas inscrit le moindre but depuis trois matchs. So, show must go on !

O.S.

Crédit photo : D.R.

 

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