A l’heure d’un derby du Grand-Est qui s’annonce chaud bouillant, le FC Metz, en quête d’un premier succès en L1, se retrouve déjà au pied du mur…

Au contraire des Grenats, Strasbourg aborde ce 115ème derby du Grand-Est avec quelques certitudes acquises à la faveur de ses deux derniers résultats positifs (1 victoire et 1 nul) après ses 3 défaites inaugurales dans un championnat où le FC Metz, pour sa part, patauge dans la choucroute depuis un résultat nul face au champion sortant lillois qui s’apparente davantage à un feu de paille qu’à une réelle qualité intrinsèque d’équipe. Une fausse promesse en ce sens où les hommes du néo capitaine Bronn ne sont jamais parvenus à tirer leur épingle du jeu depuis. Les hommes de Frédéric Antonetti allant même jusqu’à toucher le fond par séquence dans des confrontations pourtant de son calibre (à Nantes, face à Reims puis face à Troyes).

De son côté, Strasbourg a, certes, connu un début de saison compliqué, mais voilà que se profile sans doute le match le plus attendu de la saison dans le Bas-Rhin : la confrontation face au cousin germain messin. Julien Stéphan, l’entraîneur des cigognes pourra compter pour ce faire de Liénard, son maître à jouer dans l’animation offensive mais sera privé de Caci et Sissoko, tous deux blessés. Du côté lorrain, Boulaya, Nguette, et N’Doram manquent toujours à l’appel au rayon des “mauvaises nouvelles qui durent”. Le milieu offensif algérien et l’ailier sénégalais étant jugés trop justes pour démarrer une rencontre de L1, ils ont été conviés au match de la Réserve par le coach Antonetti, ce qui n’est en soi pas une si mauvaise idée. Seul bémol : à l’instar de tous ses compartiments jusqu’à présent, l’attaque messine est en berne et il faudra une fois de plus compter sur la qualité technique de Sarr, la vitesse de Gueye et le réalisme de Niane pour tenter de faire la différence. Et faire ainsi basculer la Meinau dans la pénombre le temps d’une soirée, histoire d’entamer la journée de la meilleure des façons…

M.D