Le FC Metz attaque un moment charnière de la saison et un déplacement à Amiens qui doit constituer un révélateur. C’est maintenant que tout se joue.
Il est devenu une habitude étonnante, celle consistant à distinguer des championnats au sein d’un seul et unique. Ainsi, le FC Metz attaquerait, dès ce week-end “son” championnat. Comprenez par là, que le calendrier offre un mois durant, quatre adversaires plus ou moins directement lancés dans la course au maintien. La proximité au classement est autant un gage de difficultés quand la lutte devient inévitablement de plus en plus acharnée pour tenter de s’extirper de la zone dangereuse. Le FC Metz a tout intérêt à négocier au mieux son “quatre à la suite”, lequel lui donnera la capacité à donner un dernier coup de collier salvateur ou des sueurs froides jusqu’au bout, c’est selon. Après une série convaincante, les Messins restent sur trois matchs sans succès. Le déplacement à Amiens propose en tous cas de placer l’équipe picarde à neuf points, soit loin, très loin, à un peu plus de deux mois du final. Autant dire que les joueurs de la Somme n’ont, eux, guère le choix que de s’imposer.
Les Messins n’ont pas besoin d’être prévenus que les joueurs de Lukas Elsner se donneront les moyens de revenir à trois encablures seulement, avec l’énergie de l’espoir et d’une dernière sortie à domicile ayant vu les Picards être de peu fatals au Paris SG, dans un match aussi euphorique que catalyseur de perspectives potentiellement heureuses. Il faudra aux Messins faire pour la première fois sans Habib Diallo, suspendu et remplacé logiquement par l’ambitieux Ibrahima Niane. Le jeune sénégalais sait la chance qui est la sienne lors des deux rencontres à venir de montrer toute l’étendue de son talent, lui qui piaffe d’impatience. Le FC Metz retrouve en revanche un entrejeu de poids et de d’envergure avec les retours de Vincent Pajot et Habib Maïga. Matthieu Udol, lui aussi suspendu, est remplacé par Thomas Delaine. Les Messins doivent enfin se montrer intraitable dans “leur” championnat.
O.S.
