SCO Angers – FC Metz : Revenir grand d’Angers

Galvanisé par son succès mérité face à Monaco (3-0), le FC Metz se rend à Angers avec l’enthousiasme de débuts soignés.

Il est des journées en football où on n’imagine pas une formation angevine se faire marcher dessus comme cela a été le cas à Lyon (0-6), ou le FC Metz empiler les buts et les occasions cinq étoiles pour passer une déculottée similaire à un Monaco autrefois souverain. Le début de saison de l’un comme de l’autre a quelque peu de quoi surprendre. Inutile toutefois d’avancer bien vite des pions après seulement deux journées, mais concernant le club à la croix de Lorraine, il apparaît au moins de substantielles promesses. Celle de voir le FC Metz être capable de survoler un adversaire, aussi en piteux état soit-il, et malgré quelques noms pas piqués des vers.

Les Messins sont, une fois n’est pas coutume, « rentrés dedans », et rien qu’en cela, la perspective prend de l’allure. L’entrée en matière à Saint-Symphorien a le mérite d’être parfaitement réussie et soignée dans les grandes largeurs, au grand espoir d’un public traumatisé de nombreuses dernières soirées en Ligue 1 à assister à un essuyage en règle. Les joueurs de Vincent Hognon ont posé les galons, le plus dur est d’enchaîner et de ne pas estimer un accomplissement, pour encore longtemps et logiquement en salle d’attente.

Fabien Centonze a touché le plus de ballons depuis le début de saison,.

La poursuite du chemin à Angers, « un match bien plus difficile que Monaco », souligne le technicien messin. D’abord parce que les joueurs du Maine-et-Loire sont piqués dans leur orgueil après la sortie de route lyonnaise, ensuite parce que traditionnellement, Angers et ses cinq saisons consécutives au sein de l’élite, sait très bien manœuvrer à domicile, sous la conduite de l’inoxydable Stéphane Moulin, véritable dinosaure des bancs compte tenu de sa longévité rare au poste d’entraîneur d’une même équipe. Un dinosaure qui a montré les dents au sortir de la défaite à Lyon, considérant avoir passé « une semaine pourrie de A à Z », et avoir « depensé trop d’énergie hors football ».

Des déclarations peu communes au sein d’un club reconnu pour sa stabilité et son trio directionnel en osmose. Il semble que le mercato agité et agitant soit le souci majeur des préoccupations. Le FC Metz est-il plus apaisé de ce côté-là ? On patientera encore une dizaine de jours pour s’en satisfaire pleinement. Le mois d’août pouvait laisser planer des doutes sur les capacités messines à soigner le plan comptable, il reste à demeurer invaincu avant la venue du Paris SG, un autre danger…

O.S.

 

Infographie : F.B.

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