Le FC Metz a gâché mais se rend chez son ex dauphin Brest pour se donner un vrai bol d’air, enfin ?
Incorrigibles Messins. La valeur d’un point ne dépend pas de l’opiniâtreté à aller le chercher mais les joueurs de Vincent Hognon avaient eu la bonne idée de réagir dans la foulée de l’égalisation toulousaine. C’était sans compter sur un énième gaspillage qui, conjugué à la réussite de l’action des hommes d’Alain Casanova, voyait les Messins être battus dans l’engagement de derniers instants pourtant essentiels. Non vraiment, le bilan déjà loin d’être fantasmagorique, en a pris un coup quand la dizaine pouvait être atteinte, et surtout qu’il signifiait un enchaînement prometteur de deux succès. Les Grenats restent en rade donc, tout cela avant un déplacement à Brest, chez le compagnon d’échappée de la saison dernière, battu deux fois sur le même score à l’ouverture et en clôture festive. « Aucun avantage psychologique » selon Vincent Hognon, lucide quant à la situation beaucoup moins avenante des deux promus, à égalité au classement. Les Brestois sont invaincus sur leur pelouse depuis le lancement de la saison.
Les Messins soufflent en tous cas un peu plus le frais que des Bretons plus fringants jusqu’à présent dans leur capacité à lutter. Les Grenats seraient bien inspirés de ne pas prendre la marée dans le Finistère, et il faudra se méfier d’un collectif qui a, contrairement à celui du FC Metz, pu profiter de plusieurs cartouches buteuses. Vincent Hognon peut de ce fait être rassuré sur la présence d’Habib Diallo, le goleador à la fois inattendu et espéré, qui retrouvera une terre l’ayant un peu plus façonné. Le Stade Brestois sera privé de son habituel gardien titulaire, Gautier Larsonneur, seul absence notable d’un groupe qui aura l’ambition de réagir après un match sans à Monaco (1-4). De son côté, le FC Metz est parti avec quelques incertitudes supplémentaires dans les bagages, puisque Stoppila Sunzu, Opa Nguette et Adama Noss Traoré sont incertains. Avis de gros temps, mais éviter que vogue la galère, et rester sur de bons rails avant la pause internationale, tel est le défi.
O.S.
