[Avant-match Stade Brestois – FC Metz] Pour une entrée en fan-far !

Pas encore pleinement peaufiné, le FC Metz ouvre sa saison de Ligue 2 ce lundi à Brest.

Frédéric Antonetti aurait goûté d’attaquer le championnat avec toutes les certitudes de son effectif. Mais, si le FC Metz a œuvré tôt, le souci du détail est quoiqu’il arrive toujours tardif dans le système long et perturbé d’une intersaison de football professionnel. Alors le FC Metz s’en va en Bretagne avec les certitudes qui sont les siennes après six semaines d’intense préparation, celles d’une formation déjà largement remaniée, qui s’est offerte une campagne amicale qu’on qualifiera d’encourageante, avec quatre victoires (dont une face à Troyes) , un nul (face à Auxerre) et une défaite.

Si Frédéric Antonetti aurait volontiers prolongé la préparation d’une quinzaine de jours, il sait son équipe d’ores-et-déjà calibrée pour rivaliser avec ses adversaires de haute lutte dans la perspective de la remontée. Le maître-mot n’est pas un secret, le FC Metz millésime 2018/2019 a une seule ambition, celle d’accrocher (durablement) la Ligue 1. Pourtant, si la tentation de considérer les Messins comme favoris de cette course effrénée est grande, le collectif dans sa version la plus huilée sera seul catalyseur révélateur.

Matthieu Dossevi sera encore ce lundi le fer de lance de l’attaque messine, et demain ?

Metz s’est reconstruit et doit enchaîner, sans forcément prétendre à un style de jeu précis, mais surtout en veillant à sa rigueur défensive autant qu’à son efficacité offensive. Derrière, tout a changé ou presque, pour que les plus de cent quarante buts encaissés en championnat lors des deux dernières saisons ne soient plus qu’un mauvais souvenir ; celui de la descente est une plaie suffisante que le FC Metz a commencé à panser le plus soigneusement possible. La suite ? L’avenir le dira. Le déplacement à Brest donnera une première indication sur l’état de forme des Grenat après six semaines de dur labeur.

Brest, de son côté, a peu bougé, et paraît taillé pour jouer à nouveau les premiers rôles. Les Bretons jouent la continuité quand Metz œuvre désormais à avancer après avoir touché le fond. Mais le grenat a repris une teinte appréciable, le nouvel exercice qui débute a tout pour être celui du réenchantement. Puisse-t-il faire retrouver la rage de vaincre pour atteindre les sommets. Place au jeu !

O.S.

P