Trois mois de mercato, plus de 20 départs pour 3 petites arrivées, mais un bilan économique radieux : Pierre Dréossi a déjà apposé sa patte sur ce FC Metz malgré des conditions très particulières.
Une descente en Ligue 2, pour un directeur à peine débarqué, c’est loin d’être un cadeau. Deux mois et demi après sa prise de fonction, une première réussite peut être attribuée à Pierre Dréossi, en attendant le bilan sportif de cette équipe : le FC Metz a su négocier ce mercato comme il le fallait dans le sens des départs, ou presque.
Une balance des transferts positive
Bernard Serin le disait après la descente en Ligue 2 : les pertes liées à la relégation sont lourdes pour le FC Metz. En quête des 16 millions d’euros de CVC non perçus suite à la relégation, Metz s’est tourné vers ce qui a fait son modèle financier depuis presque une décennie : la vente de jeunes joueurs. A l’heure où sont écrites ces lignes, le mercato est clôturé et le FC Metz cumule « seulement » 4,7 millions perçus cet été, mais l’option d’achat obligatoire de Boubacar Traoré en garantit 11 supplémentaires en juin prochain, soit 15,7 millions d’euros au total. Mission réussie pour Dréossi qui a su obtenir le bon compromis entre l’objectif de vente et la gestion des joueurs sur le départ.
Gérer l’effectif
Car si les démissionnaires en fin de contrat ont pu quitter le club sans remous, certains cadres de l’effectif de première division se sont senti lésés d’un bail un peu trop long à leur goût. Et si Dylan Bronn, capitaine pas si exemplaire, a réussi à arracher son départ à la Salernitana (Serie A), d’autres comme le gréviste Kiki Kouyaté, et Fabien « vacances prolongées » Centonze ont dû subir de plein fouet la fermeté de Dréossi face à des offres au rabais jugées insuffisantes. Vendre oui, mais pas à n’importe quel prix…
Un mercato à moindre coût
Seulement 3 recrues, pour un total de 600 000 euros investis, cela peut paraître peu pour un club affichant 35 millions d’euros de budget. Mais le club messin compte tout de même un effectif très fourni, et doublé à tous les postes, ou presque. L’expérimenté Ismaël Traoré pourra encadrer les jeunes messins à moindre coût (arrivé libre), le revanchard Anthony Musaba, prêté par l’AS Monaco, voudra se relancer et taper dans l’œil du staff de la Principauté, et le pari Koffi Kouao apportera de la certitude en sortie de banc sur le côté droit de la défense, et pourrait bien voir sa côte augmenter, lui qui est arrivé pour seulement 600 000 euros.
T.M.
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Crédit photos: Icon Sport
