FC Metz – Dijon FCO : les enseignements de la rencontre

Amorphes, et en manque d’inspiration, les Messins se sont inclinés 2 buts à 1 à Saint-Symphorien face à de valeureux dijonnais. Après Caen (1-0), les Grenats s’inclinent pour la seconde fois de la saison et marquent le pas dans leur objectif d’atteindre le podium.
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Un manque criant d’imagination et de volonté

Les Messins ne sont, en réalité, jamais vraiment rentrés dans la rencontre. Attentistes, voire éteints, les joueurs de László Bölöni se sont vite laissés déborder par des Dijonnais très entreprenants. Très bien organisés, aussi bien défensivement qu’offensivement, les hommes d’Omar Daf ont parfaitement tenu tête aux Grenats, incapables de trouver la moindre faille à exploiter. Imprécis techniquement, à l’image du pénalty manqué d’Ibrahima Niane (69ème), les Messins n’ont pas été en mesure d’évoluer collectivement, à de rares exceptions près, comme sur le but de Lamine Gueye (1-2, 78ème). Côté dijonnais, Xande Silva (0-1, 29ème) et Mickaël Le Bihan (0-2, 60ème) ont tous deux inscrit un but permettant à leur équipe de prendre la tête du classement provisoirement. On notera le carton rouge de Rocchia, finalement sans grandes conséquences au regard de l’issue finale.

Un milieu de terrain transparent

Un être vous manque, et tout est dépeuplé. Finalement absent de la feuille de match, Boubacar Traoré a terriblement manqué au milieu de terrain messin. Pris en tenaille par le pressing dijonnais, Kévin N’Doram et Habib Maïga auront réalisé de bien piètres performances. Imprécis dans leurs transmissions, en retard au marquage et lors du repli défensif, les deux milieux messins ont semblé totalement dépassé par les évènements. A tel point que dès le début de la seconde période, l’équipe était comme coupée en deux, sans relayeur.

Traoré-Candé : un axe central qui pose question

La défense centrale messine n’est pas non plus exempte de tout reproche. En effet, Fali Candé et Ismaël Traoré ont éprouvé de nombreuses difficultés à endiguer les attaques dijonnaises (à l’image d’un William Mikelbrencis, lui aussi dépassé de toute part). En retard dans les duels, et en difficulté lorsqu’il fallait relancer, les deux défenseurs centraux n’ont pas rassuré et ont éprouvé de grandes difficultés à neutraliser athlétiquement un secteur offensif bourguignon pourtant loin d’être impressionnant. Assurément, il faudra mieux faire à l’avenir si le FC Metz escompte nourrir des ambitions pour le podium cette saison.

A.V.

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Crédit photos: IconSport

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