FC Metz – EA Guingamp : En avant la honte

Il n’y aura ni notes, ni enseignements de la rencontre après ce Metz-Guingamp. Trois buts puis deux pénaltys et trois cartons rouges pour le FC Metz, un drame en trois actes…
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Un arbitre ne peut pas être acteur d’un match, et ce soir, c’est juste un mauvais film ». Au micro de Bein Sport, Pierre Dréossi est cinglant lors de la reprise du jeu aux alentours de la 57ème minute. Matthieu Udol l’avait, lui aussi, déjà pointé à la mi-temps : « L’arbitrage est incompréhensible, surtout sur le second pénalty. L’arbitre tue le match, Guingamp n’ont pas besoin de l’arbitre pour revenir. ». Le football est une fête, mais seulement quand M. Gaillouste le veut bien. Cheveux noirs plaqués sur le côté, regard sombre inquisiteur dès le début de la rencontre, l’arbitre est, comme à son habitude, dans la stature pour imposer son autorité. 

C’est malheureusement devenu une habitude chez une partie des hommes en noir français : essayer de tenir son match en jouant aux cow-boys des surfaces. Beaucoup plus pédagogue, mais pas moins mauvais, lors du Nantes-PSG (0-3) qu’il a arbitré début septembre, Pierre Gaillouste sait se faire petit lorsqu’il affronte une grosse écurie de l’Elite, du haut de son courage. Alors oui, Kouyaté ne doit pas répondre après avoir été averti. Mais un arbitre est responsable du climat de son match.

L’amer Pierre Gaillouste Show

Après 25 minutes, Metz mène 3-1, a limité Guingamp à 2 frappes dont un pénalty sifflé pour une main ridicule (être manchot fera bientôt partie des critères pour jouer au football), et Pierre Gaillouste décide d’avoir son moment de gloire… Quelques décisions houleuses plus tard, Kiki Kouyaté quitte la pelouse dans un excès de rage franchement évitable – d’autant plus de la part d’un joueur qui devrait se faire discret après les évènements de cet été que l’on connaît tous. Gaillouste, quant à lui, persiste et signe : Alexandre Oukidja a le malheur de ne pas sauter en bloc sur une sortie aérienne, et effleure un attaquant adverse du bout du pied. Rouge direct, et pénalty de l’égalisation. Pendant ce temps, Anthony Lopes peut sortir les deux genoux en avant, et Baptiste Guillaume peut charger Ousmane Ba en se préoccupant à peine du ballon… 

Vous avez dit lunaire ? Alors forcément, autour d’une injustice évidente et d’une pédagogie digne d’une porte de prison, la situation se tend, et laisse une nouvelle occasion à Pierre Gaillouste de démontrer sa médiocrité. Incapable de calmer les esprits, ce dernier est contraint d’arrêter la rencontre, après un troisième rouge sorti pour un tacle assassin du d’ordinaire très calme Danley Jean-Jacques. Quelques secondes plus tard, un jeune supporter se rue sur la pelouse depuis la Tribune Nord Basse. Suffisant pour faire craindre Pierre Gaillouste pour son intégrité, alors que l’arbitre renvoie les joueurs aux vestiaires pour un arrêt de jeu exceptionnel à la 57ème minute.

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Une parodie de rencontre conclue par un cinglant 3-6 pour Guingamp, précis de loin, et un Tchimbembé qui aura fait en 30 secondes ce qu’il n’a encore jamais fait sous le maillot grenat : cadrer une frappe. L’an dernier, Pierre Gaillouste avait déjà connu le ridicule et avait dû reconnaitre une erreur grossière de jugement lorsque son carton rouge sur le Montpelliérain Elye Wahi avait été retiré par la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel. Espérons que cette même commission examine du même œil ce match, ou au moins la ridicule exclusion d’Oukidja, et que, enfin, ces arbitres se pensant intouchables, et se permettant la médiocrité la plus crasse au nom de l’impossible contradiction qui les entoure, soient eux aussi sanctionnés…

T.M.

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Crédit photos: Icon Sport

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