Le capitaine messin était l’invité de l’émission MaxiLigue 2 sur BeIn Sport
Extraits
À quel moment as-tu décider de rester au FC Metz ?
Une descente ça laisse toujours des traces, sur le plan mental et psychologique. La saison passée a été éprouvante, difficile. C’est vrai qu’à la reprise je n’étais pas encore sûr de vouloir continuer avec le FC Metz. Avec l’arrivée d’un nouveau staff, un groupe qui a beaucoup changé. Ma famille se plaisait bien ici, j’ai pris le temps de réfléchir pendant la préparation. Le projet du club de remonter avec le coach Antonetti m’a plu et j’ai décidé de rester durant la préparation.
Vous êtes le métronome de Metz, seul un joueur en championnat a touché plus de ballon que vous, comment expliquez vous ces statistiques ?
C’est très gratifiant, après j’ai eu la chance de disputer tous les matches et d’être épargné par les blessures, ça joue. A mon poste, je me dois d’être le relayeur, de donner de bon ballon à mes attaquants, surtout au sein d’une équipe qui a souvent la possession. J’essaie de remplir mon rôle avec mon expérience et mes qualités du mieux possible pour aider l’équipe.
Vous êtes un joueur défensif ou offensif aujourd’hui à Metz ?
J’essaye d’être bon dans tous les compartiments voilà. J’ai un petit défaut, je ne marque pas trop de buts, maintenant je me rattrape en délivrant des passes décisives ou des avants dernières passes donc j’essaye d’être décisif de ce côté-là mais j’espère marquer un but avant la fin de la saison.
Peu importe qui évolue à vos côtés (Angban, Maïga, Fofana, Gakpa) vous avez toujours les mêmes repères, comment expliquez vous cette belle unité du côté du FC Metz ?
C’est grâce aux entraînements, au quotidien le groupe a toujours envie d’aller plus haut, de progresser, que ce soit individuellement ou collectivement. Il y a des jeunes joueurs qui ont une belle marge de progression, ils ont beaucoup d’ambition. Il y aussi l’état d’esprit, la mentalité et le bon comportement au sein de l’équipe cette année et ça se voit sur le terrain. Peu importe qui joue, c’est l’équipe qui compte et après les résultats suivent.
Vous aimeriez jouer jusqu’à 40 ans comme Benjamin Nivet ?
Oui bien sûr, j’adore le football, si j’ai la même santé que lui je ne m’en priverai pas. Je ne me pose pas trop la question quand je vais arrêter, je profite au quotidien, tant que la santé est là, en plus quand les résultats sont là bien sûr c’est encore mieux donc on prend du plaisir et on verra par la suite. Je ne me pose pas de questions et je ne me donne pas de limites de ce côté-là.
Comment expliquez vous cette longévité ?
Il faut avoir une bonne hygiène de vie, je ne suis pas le même joueur que quand j’étais jeune, aujourd’hui j’ai des enfants, j’ai trouvé un équilibre. Je connais plus mon corps aussi. Je ne rate pas beaucoup d’entraînement, j’ai toujours envie de gagner des matches, d’aider mon équipe à gagner. La recette c’est la tête, quand la tête va, après les jambes ça suit.
Malgré son absence est-ce que vous sentez toujours la patte de Frédéric Antonetti dans votre jeu ?
Oui bien sûr, le coach c’est quelqu’un qui a de l’aura, qui a une grosse personnalité. Quand il est arrivé il a directement imposé sa patte. Ses adjoints, pour palier à son absence, ont travaillé dans la continuité que ce soit à l’entraînement, dans la tactique, dans la relation avec les joueurs. Il nous donne de temps en temps des nouvelles de lui environ une fois par semaine. Nous on essaye de faire du mieux de notre côté pour lui donner du sourire.
Qu’est ce qui peut aujourd’hui vous empêchez de monter ?
Le relâchement comme je l’ai dit par le passé. C’est vrai qu’on a fait une belle opération ce week-end en prenant un peu plus d’avance. Mathématiquement ce n’est pas fait, on a un match important face à Lorient dimanche prochain à 13h00 donc il va falloir répondre présent pour monter le plus vite possible.
Crédit photo : Capture d’écran Bein Sport, Reine Jungmann.