FC Metz : Joël Asoro, le bouc émissaire

Pourtant titulaire, l’ailier suédois est sorti dès la 24ème minute de jeu alors que son équipe se noyait sous les assauts monégasques. Sans un geste, sans un regard vers son entraineur…

Joël Asoro vit des heures difficiles. Recrue estivale du FC Metz, l’ailier suédois ne semble pas trouver sa place au sein de l’effectif mosellan depuis son arrivée en provenance du FC Lucerne. Malgré des débuts tonitruants (souvenez-vous), avec une ouverture simple mais efficace menant au splendide but de Sabaly face à Reims (2-2, J4) puis deux semaines plus tard, en devenant le « héros » de tout un peuple après la victoire à Lens (0-1, J5), Joël Asoro peine aujourd’hui à voir la lumière. 

Peu souvent dans le onze de départ cette saison (10 titularisations), il doit se contenter de quelques entrées, qu’il a parfois réussi à convertir en but face à Nantes (3-1, J12) ou en passe décisive face à Lorient (2-3, J13) : deux des rares victoires messines. 

Sa sortie prématurée face à Monaco, samedi dernier, fait craindre le pire. Tête basse, l’ailier de 24 ans est allé se rasseoir rapidement sur le banc sans même avoir esquissé le moindre geste. Une sortie étrange, puisqu’il n’était – à l’apparence – pas le principal responsable du naufrage de son équipe. Mais, pour Laszlo Bölöni, il fallait bouger les choses. Le premier nom inscrit sur son carnet était donc le sien. « Ce que je demande à mes joueurs, c’est de montrer ce qu’ils sont capables de faire. Il faut participer à certaines choses. C’est ce que j’ai ressenti et j’ai bien fait. », expliquait le technicien roumain en conférence de presse dans des propos rapportés par le Républicain Lorrain.

Sur ce coup, on ne peut le nier : Bölöni a eu raison. Car, Papa Amadou Diallo, entré à sa place, a livré une prestation honorable, signant son premier but en professionnel. Mais à quel prix ? Joël Asoro aura-t-il encore la tête au FC Metz après cela ? Rien n’est moins sûr…

A.M. 

Crédit photo : Icon Sport

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