FC Metz – Le Havre AC : les enseignements de la rencontre

Dans une rencontre âpre et disputée, Messins et Havrais se sont finalement quittés sur un score de parité (1-1).

Youssef Maziz, du bon et du moins bon

Buteur pour la troisième fois consécutive, Youssef Maziz a confirmé sa très bonne forme du moment. Sur un bon ballon d’Ablie Jallow, le Thionvillois ne s’est pas fait prier pour placer un plat du pied imparable, et a ouvert le score (20ème). Mais, comme trop souvent cette saison, l’ancien de Seraing a alterné le bon et le moins bon. En seconde période, ses choix offensifs n’ont pas souvent été les bons, et ses corners n’ont jamais trouvé preneur (il a été remplacé par Arthur Atta en seconde période). A l’image d’un Ablie Jallow parfois brouillon, c’est de lucidité et de maturité dont a besoin Youssef Maziz. De leur côté, Cheikh Sabaly, pas assez tranchant, et Georges Mikautadze, en manque de réussite malgré sa vivacité, n’ont pas été en mesure d’offrir la victoire au FC Metz. Avec ce match nul, les Grenats restent quatrièmes, à une longueur de Sochaux. Les Havrais, eux, conservent une confortable avance de neuf points sur Bordeaux, deuxième.

Une équipe du Havre à réaction

Apathique en première période, le HAC a démarré la seconde de la meilleure des manières. Alors que les Messins avaient encore la tête aux vestiaires, Amir Richardson en a profité pour prendre de vitesse la défense mosellane et décocher une frappe imparable hors de portée d’Alexandre Oukidja (46ème). Bien mieux en seconde période, les hommes de Luka Elsner auraient même pu doubler la mise si la réussite avait été de leur côté. Au fil des minutes, les Normands ont reculé, et semblaient pleinement se satisfaire du point du nul, profitant de l’incapacité des Messins à faire la différence dans les derniers mètres. Invaincus depuis sept mois, les Havrais continuent leur quasi-sans faute en championnat, et se rapprochent de la Ligue 1.

De trop nombreuses approximations de part et d’autre

La qualité de la pelouse n’aura certainement pas aidé les vingt-deux acteurs de la rencontre. Gras et détrempé du fait des orages de la fin d’après-midi, le gazon de Saint-Symphorien s’est fortement détérioré au fur et à mesure que les minutes s’égrainaient. Nombreuses furent les glissages et autres approximations techniques qui auront probablement empêché l’une des deux équipes de définitivement faire la différence en inscrivant un deuxième but. Messins et Havrais auront eu leurs temps forts, mais le sérieux des gardiens, couplé à un manque de précision des attaquants, auront eu raison de la victoire de l’une des deux formations. Un match nul, qui dans le fond, ne contrarie personne.

A.V.

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Crédit photos : Icon Sport

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