[FC METZ ]Le jour d’après

Le FC Metz se rend à Paris y affronter un PSG blessé dans son orgueil.

A défaut de bête curieuse, le FC Metz s’attend à rencontrer une bête furieuse ce samedi au Parc des Princes. Le rendez-vous manqué en Ligue des Champions oblige les parisiens à une réaction d’envergure face à la lanterne rouge, quand bien même un succès relèverait uniquement de la pure logique. D’ordinaire, la visite parisienne n’est pas source de promesse. Après le revers face au Real Madrid et l’honneur touché, celle-ci n’annonce rien de bon pour des messins redevenus bien trop perfectibles.

Les Grenats ont en effet retrouvé des travers qu’on espérait disparus, celui consistant notamment à se saborder en encaissant un but dans les dernières minutes d’un match géré bon an mal an. Et les messins de voir d’autant plus fondre les quelques espoirs de maintien. Si ceux-ci subsistent comptablement, il y a tout à parier que l’aréopage messin n’a pas prévu une quelconque récolte en terre parisienne. Il se rassurera comme il peut en sachant Neymar au Brésil et Cavani suspendu, mais cela est sans doute loin d’être suffisant pour glaner une pleine confiance.

Rien à perdre au demeurant d’une rencontre annoncée perdue, les hommes de Frédéric Hantz vont enfiler le bleu de chauffe et tâcher de faire ce qu’ils savent faire, avec l’énergie et la concentration un tantinet supérieures à l’accoutumée, pour au moins offrir une prestation honorable, et d’éviter au Paris SG de se targuer d’être fort avec les faibles (quand il est lui-même faible avec les forts …).

Le groupe messin ne devrait pas connaître de grands bouleversements. Aux absents face à Toulouse pourrait toutefois s’ajouter Ibrahima Niane, touché hier à l’entraînement. Georges Mandjeck est quant à lui suspendu. La ligne arrière sera en revanche en première ligne, et avec la suspension de Julian Palmieri, Jonathan Rivierez pourrait prendre le couloir gauche. Mais l’heure est encore aux supputations et Frédéric Hantz de se gratter la tête pour trouver le meilleur équilibre d’un collectif qui va essentiellement s’attacher à récupérer et mettre tant que possible le pied sur le ballon.

Pour le Paris SG c’est le match d’après, d’après la douche madrilène, pour Metz, l’essentiel c’est aussi le match d’après, d’après le fossé parisien. Mais l’essentiel reste, quel que soit le gouffre, de respecter et d’honorer un maillot. Fort de cet unique objectif, il reste un match à jouer, parce que l’orgueil n’est pas l’apanage des blessés…

O.S

Crédit photo : D.R

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