FC Metz – OL : Laszlo Bölöni : « Il faut continuer à grandir, mais on n’a pas le temps »

L’entraineur messin trouve quelques points positifs malgré la défaite amère face à Lyon à domicile (1-2).

Ce vendredi soir, les supporters du FC Metz ont cru un instant croire à la révolte. Dans le climat pesant du Saint-Symphorien, les Grenats étaient forcés d’entrer dans la rencontre avec un nouvel état d’esprit. Ce qui a été fait, selon leur entraineur : « Je ne peux pas féliciter, mais je crois qu’au niveau de la volonté et de la présence mental, je peux dire qu’ils ont fait le maximum de ce qu’ils étaient capables. Ils ont dépassé leurs limites, mais ce n’était pas suffisant. », commente Laszlo Bölöni en conférence de presse. En effet, comme souvent cette saison, c’est Metz qui perd à la fin.

« Une fois, deux fois, plusieurs fois, il y a une explication et peut-être qu’il faut encore attendre pour grandir. ». Grandir, c’est aussi peut-être montrer davantage de « malice » comme le décriait Maxime Colin au micro de Prime Vidéo Sport. L’égalisation et la fin de match des Lyonnais en sont le parfait exemple. Laszlo Bölöni prend note : « Quand tu prends un but à la 46ème minute, ça fait très mal. C’est un sacré coup derrière la tête. Dans le même contexte, les Lyonnais ont dégagé dans les tribunes, ils se sont couchés pour couper le rythme, l’arbitre a accepté. Je ne critique pas l’arbitre, seulement nous on n’est pas capables de gérer des moments comme ça. »

Pour ceux qui estiment avoir vu un FC Metz à deux visages, avec une grande différence entre la 1ère et la 2ème mi-temps, le technicien roumain riposte : « Ce n’est pas mon avis du tout. On termine bien la deuxième mi-temps avec une pression sur les Lyonnais, c’est ce que j’ai ressenti. On loupe trois occasions je crois, … (il réfléchit) peu importe, on a créé des occasions qu’on n’a pas pu exploiter. »

Ne souhaitant pas commenter la réaction des supporters ainsi que l’envahissement du terrain à l’issue du résultat, Laszlo Bölöni pense à l’avenir. Son esprit de formateur prend le dessus : « Ça me donne de l’espoir, ça me donne des idées pour continuer parce que quand tu termines par exemple à Marseille, avec six jeunes entre 19 et 22 ans. On est limité, mais avec ces joueurs-là, on fait des bonnes apparitions et montre de bons comportements, c’est positif. Les derniers remplaçants qui rentrent, Atta, Nduquidi et Ibou Sané, ils sont des jeunes qui doivent apprendre encore le métier, mais on n’a malheureusement pas le temps. En tout cas, on ne renonce pas. »  

A.M.

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Crédits photos : Icon Sport 

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