FC Metz : “Quand on supporte un club, il faut le supporter dans les bons comme dans les mauvais moments”

Le technicien corse s’est prêté au jeu de la traditionnelle conférence de presse 
 
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L’entraineur du FC Metz a commencé par évoquer les blessés lors de son point média : « Kevin N’Doram sera de retour pour le 17 octobre. Thomas Delaine, il a pris un coup sur le pied. Quand il frappe, il a très, très mal et la douleur ne s’atténue pas (….) Pour Mathieu Udol et Sofinae Alakouch, ce sont des petits bobos, ils devraient être operationnels
Fréderic Antonetti a ensuite donné des nouvelles rassurantes de son meneur de jeu qui a joué ce week end avec la Réserve : « Farid a du retard à l’allumage, mais s’il retrouve sa santé et son niveau, il va régler quelques problèmes de liaison entre le milieu et l’attaque ». Lorsqu’un journaliste lui a demandé dans quel état se trouvait ses joueurs m, la natif de Vescovato s’est expliqué : “obligatoirement, ce n’est pas terrible mais il faut soigner ça. Il faut une prise de conscience de tout le monde, c’est évident. Après, il faut qu’on retrouve une bonne santé physique, déjà, avant de retrouver la santé morale. D’une semaine à l’autre, on a quatre joueurs qui sont moins bons, ou cinq, ou six. Il faut qu’on arrive à jouer ensemble. Quand ça ne marche pas, il n’y a pas une raison en particulier mais plusieurs raisons. Il faut trouver des solutions, Ibrahima Niane comme les autres. Tout le monde a besoin de retrouver son niveau, on est là pour les aider. Aujourd’hui, qui est à son meilleur niveau ? Pas grand monde. Donc le responsable, c’est moi. J’ai ma part de responsabilité“. A la question du mécontentement de certains supporters, sa réponse a été sans détour : “quand on supporte un club, il faut le supporter dans les bons comme dans les mauvais moments, autrement on n’est pas supporter. Moi je ne qualifie pas de supporters ceux qui sont là que quand il y a la victoire, c’est facile. Je comprends le mécontentement mais il ne faut pas tomber dans la surenchère. On a besoin d’eux c’est sûr, après ça dépend de ce qu’ils veulent faire, on a un groupe jeune, s’ils veulent les encourager, c’est très bien, s’ils veulent les inhiber, tant pis, on ne peut rien faire là dessus (…) Siffler votre équipe quand vous n’êtes pas contents, ca fait partie du jeu aussi.
Le coach messin a terminé en évoquant la rencontre face au leader parisien : ”Je ne crains pas grand-chose. Paris est une grosse cylindrée, un grand d’Europe. Je m’adresse aux supporters : tant qu’on joue contre le Paris Saint-Germain, c’est bon signe, c’est quon évolue en L1.. Même si on est en difficulté aujourd’hui. On reçoit le Paris Saint-Germain, c’est une bonne chose. On le reçoit dans une période difficile, ça fait partie du jeu. Pour moi, c’est un match comme un autre. J’aime le football, ce qui se passe sur le terrain et tout ce qui se passe autour, ça ne m’intéresse pas. On se mesure à ce qui se fait de mieux au monde. Pas en France, au monde ! C’est beau, hein ? Vous avez, en face de vous, des joueurs qui sont peut-être des futurs Ballon d’Or, qui ont gagné la Coupe d’Europe… On est en première division pour jouer ce genre de match
 
Retrouvez l’intégralité de l’interview sur le compte Twitch officiel du FC Metz.

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Crédit photo: Capture d’écran Twitch FC Metz, Icon Sport.

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