FC Metz – Valenciennes FC : les enseignements de la rencontre

Samedi soir, les Grenats recevaient les Rouges et Blancs de Valenciennes. Sérieux et appliqués, les joueurs de László Bölöni l’ont logiquement emporté 2-0. Retour sur les quelques faits marquants à retenir.

La paire Jallow-Mikautadze : les PP flingueurs de 2022 ?

Décidément, les deux anciens de Seraing font la paire. Systématiquement décisifs depuis le début de saison, Ablie Jallow (1 but) et Georges Mikautadze (2 buts et 1 passe décisive) forment le duo dynamique de l’attaque messine, pour le plus grand plaisir des adeptes du beau jeu. Contre Valenciennes encore, les deux internationaux ont illuminé la rencontre de leur classe en inscrivant deux buts du seul fait de leur talent. Ainsi, au quart d’heure de jeu, le Gambien décoche une frappe chirurgicale, parfaitement placée dans le petit filet de Gauthier Larsonneur, qui ne peut rien. A cinq minutes du terme de la rencontre, Georges Mikautadze, qui venait d’éliminer deux défenseurs, ne laisse aucune chance au gardien valenciennois, qui ne peut que constater les dégâts. La Metz était dite.

Les débuts d’Ismaël Traoré sous la tunique grenat

Invité de dernière minute (il remplaçait Kiki Kouyaté, qui a refusé d’honorer sa convocation), le néo-Messin semble s’être parfaitement acclimaté. Aligné aux côtés de Fali Candé dans l’axe central, l’ancien angevin a même disputé l’intégralité de la rencontre. Juste dans la plupart de ses interventions, il manque certainement de rythme, mais ça n’est qu’une question de temps.

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Une capacité à gérer temps forts et temps faibles

C’est ce qui a fait la force des Messins. Maîtres du jeu en première période, les coéquipiers de Matthieu Udol ont eu plus de mal en seconde mi-temps. Si bien que les Valenciennois auraient très bien pu trouver le chemin des filets, et ce, à plusieurs reprises. En témoigne cette tête de Vandenabeele (80ème), toute proche d’attraper le cadre d’Alexandre Oukidja. Six minutes plus tard, une fois l’orage passé, les Messins doublaient la mise.

Une solidité défensive retrouvée à Saint-Symphorien

Fali Candé a certainement été le défenseur messin le plus en jambes. Tranchant dans ses interventions (notamment face à Aeron Zinga, 73ème), le bissau-guinéen a été précieux dans les moments de flottement. Propre à la relance, il a démontré qu’il incarnait pleinement la relève. Pour la troisième fois de suite à Saint-Symphorien (toutes compétitions confondues), les Messins l’emportent sans encaisser de but.

A.V.

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Crédit photo : Icon Sport

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