Il y a 25 ans, le FC Metz remportait son dernier trophée en date, la Coupe de la Ligue, face à l’Olympique Lyonnais.
Le Stade de France n’existe pas encore, la Coupe, elle, n’existe plus. Entre les deux, le FC Metz s’est offert son avant-dernière finale (avant celle de 1999 perdue face au RC Lens) et sa dernière Coupe nationale. Pas grand chose à signaler durant le temps règlementaire. La prolongation bascule d’abord lorsque l’entrant Stéphane Adam, bien lancé en profondeur, expédie du bout du pied devant Pascal Olmeta, le ballon au fond des filets, mais le but est refusé pour un hors-jeu peu évident.
Puis, ce sont les joueurs de Jean-Michel Aulas qui se voient refuser un but lorsqu’Eric Roy, après un pied trop haut sur Sylvain Kastendeuch, lui-même penché, fusille Jacques Songo’o de près. Heureusement pour les Messins mais la décision de Marc Batta fera débat. L’emblématique capitaine messin ne sera pas plus à l’honneur en manquant le premier tir au but d’une série conclue victorieusement et en force par Cyrille Pouget, tandis que Pascal Olmeta, plein de rage et chambreur, réussira à tromper Jacques Songo’o.
Cyrille Pouget court alors comme un jeune premier devant les tribunes largement garnies de grenat, avant de s’écrouler bras tendus sur la pelouse du Parc des Princes. Il vient d’offrir un nouveau trophée au FC Metz, huit ans après la sacro-sainte Coupe de France. Et ses équipiers et tout le staff de le rejoindre pour rapidement former une chenille digne de ce nom et pas forcément du goût des Rhodaniens, amers, un OL alors en chantier avant de truster des années durant les titres nationaux. Mais ça, c’est pour après. En attendant, un mois plus tard, les Messins finiront la saison à la quatrième place au classement. C’était beau !
