Francis de Taddeo : « On a su rassurer les plus inquiets »

De nouveau nommé Directeur du centre de formation messin depuis l’été, Francis de Taddeo a évoqué son début de saison au micro du Républicain Lorrain.
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Après le court mandat de Sébastien Muet, parti à Monaco après seulement une saison en tant que Directeur du centre de formation, Francis de Taddeo a quitté Montpellier pour reprendre du service en Moselle cet été. Comme l’affirmait encore Pierre Dréossi il y a quelques jours, remettre la formation au centre du projet messin est l’une des priorités du nouveau staff messin :

« Effectivement. D’autant que certains doutes subsistaient : on disait que le FC Metz était un club moribond, que l’ère Antonetti avait traumatisé tout le monde, qu’on n’avait pas de joueurs au centre, que le projet n’était pas bon, etc. Or, jusqu’ici, je pense qu’on a su rassurer les plus inquiets par rapport à toutes ces interrogations. Les familles nous confient leurs enfants, on a très peu de blessés au centre, nos équipes produisent un football de qualité, le tout avec une moyenne d’âge très basse par rapport à ce qui se fait généralement dans les autres clubs professionnels. C’est une grosse satisfaction. Ça veut dire qu’il y a de la qualité, individuelle, mais aussi dans la cohésion d’équipe, dans le vivre ensemble et, bien entendu, dans la compétence des coachs. »

A son arrivée, l’ancien joueur du CSO Amnéville a rapidement pu découvrir le nouveau centre d’entraînement du FC Metz à Frescaty. Un outil moderne qui a impressionné Francis de Taddeo :

« On a dix-neuf terrains d’entraînement dont très peu de synthétiques. Ce n’est pas rien ! Il n’y a pas d’équivalent en France. Le seul exemple qui s’en approche, c’est Chelsea, mais il n’y a que dix-huit terrains… Après, ce qui reste gênant actuellement, c’est l’éclatement des sites. On perd beaucoup de temps dans les transferts, entre l’hébergement et Frescaty. Mais il existe un projet à moyen terme afin de créer un hébergement sur place, avec, notamment, une école privée technique. La MIFA pourrait y être incluse dans le cadre d’un lieu de vie commun. On mène aussi quelques réflexions concernant une unité de recherches scientifiques dans le domaine de la biomécanique, l’analyse des datas… On est donc au-delà de l’entraînement mais bien dans la haute performance. Évidemment, il faut du temps pour mettre tout ça en place mais ça pourrait se matérialiser dans les cinq ou six prochaines années. »

Entretien à retrouver en intégralité sur républicain-lorrain.fr

T.M.

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Crédit photos : FC Metz

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