Après un premier acte bien terne, le FC Metz est ressorti changé des vestiaires et a montré un nouveau visage pour l’emporter en Picardie. Un changement d’attitude qui a plu à László Bölöni, et dont il ne serait pas totalement étranger :

« Le diable ne dort jamais. J’ai eu le sentiment que la première mi-temps, on l’a loupé. Dans le secteur offensif, on n’arrivait pas à garder la balle ou trouver la solution pour aller au bout de nos actions. Il y a eu cette occasion de la tête du défenseur adverse mais c’était très peu pour vraiment mériter un but. Sincèrement, j’attendais la mi-temps pour pouvoir parler à mes joueurs. Pas un gros coup de gueule mais un petit peu quand même. Je voulais secouer mes attaquants pour qu’on valorise mieux la balle. »

Mais la grande satisfaction du match, c’est surtout la prestation du néo-professionnel Arthur Atta. Impérial au milieu de terrain pendant le plus clair de la rencontre, sa performance pourrait inspirer les autres jeunes grenats selon le coach messin :

« Je crois, et cela peut être un message pour mes jeunes joueurs, qu’un joueur devient un joueur de football quand il joue pendant 2 années titulaires et qu’il commence à prendre des responsabilités sur ses épaules. Ce n’est pas le cas de certains, on a Jean-Jacques, N’Duquidi qui est rentré aussi, on a Atta, et Raillot aussi, tous milieux de terrain. On ne peut pas tous les utiliser en même temps mais ils ont encore du temps pour faire des années titulaire et qu’à mes yeux, ce soit de vrais joueurs. »

Revenus à trois points de la seconde place des Girondins de Bordeaux, le technicien roumain se mords déjà les doigts des deux nuls consécutifs concédé ces derniers jours :

« J’ai dit au président que j’aimerais me flinguer pour les quatre points perdus contre Valenciennes et durant notre dernier match. On peut jouer bien, mais pour rompre l’équilibre mon équipe à besoin d’avoir des prestations à plus que 100%. C’est comme cela que l’on revient d’un grand trou comme le tsunami de Guingamp. »

T.M.