Dominateurs dans le jeu face à Sochaux mais avec toujours cette inefficacité offensive qui leur fait cruellement défaut, les protégés de Lazslo Bölöni remettent le couvert lundi soir en ”prime time” face à un cador du championnat : le surprenant Havre AC…
Quels sont les enjeux de cette rencontre ?
Être le premier club à s’imposer au Stade Océane cette saison
En voilà un bien gros poisson que ce Havre AC dont les initiales n’auraient pu se révéler aussi fidèles à leurs noms que dans cette saison 2022/2023. Athlétique, forcément, quand on est capable d’enchaîner autant de performances notamment sur le plan défensif et ce, malgré une profondeur de banc loin d’être colossale. Et cela nous amène à la notion de club, car on ne peut espérer surfer sur une telle série sans une organisation collective un minimum rôdée et rompue aux joutes infernales qui sont telles en L2 cette saison. Les hommes de Luka Elsner étant particulièrement sereins et rarement mis en porte-à-faux dans leur animation défensive, on imagine en prévision la douleur des attaquants messins lundi soir qui vont devoir se coltiner un bloc en béton armé, lequel ne s’est incliné qu’à 6 reprises en 12 confrontations en championnat jusqu’à présent. La traversée d’Océane ne demeurera donc sans doute pas un fleuve si tranquille…
Avec Angoula, pas de bérezina (en principe)
Il est de coutume de discuter, voire de polémiquer (bien souvent) du niveau de l’arbitrage moyen dans les championnats français et ce Havre-Metz ne fera sans doute guère exception à la règle. En effet, les matchs du lundi soir ont bien souvent accouché de décisions arbitrales des plus…surprenantes dira t-on, à l’heure où les gros morceaux du championnat sont généralement programmés pour capitaliser sur une audience maximale. Si jusqu’à présent le FC Metz a pu se montrer bon client pour les téléspectateurs -souvenez-vous de ce virevoltant Metz-Guingamp la dernière fois- il n’en demeure pas moins que le sort fut moins clément à son égard, dans le même temps. Bien que cette saison le corps arbitral ait voulu se montrer intransigeant sur le rectangle vert, cela s’est tellement retourné contre les Grenats qu’on pourrait presque légitimement se demander si le club à la Croix de Lorraine dérange véritablement… Restons néanmoins optimistes : avec M. Angoula, ancien joueur professionnel au parcours loin d’être exemplaire sur les pelouses françaises à l’époque lorsqu’il jouait, les Grenats ont toujours été dirigés de façon impartiale. Que cela continue…
Ne pas laisser l’entrejeu havrais briller
Ayant à juste titre vanté les mérites du secteur défensif normand plus haut, il va de soi qu’on ne gagne pas un match de football sans marquer. Indéniable. En revanche, on ne peut être maître de son sujet sans de l’intelligence collective, encore moins sans la clairvoyance et la justesse technique de jeu nécessaires. Chose que fait d’ailleurs très bien le HAC puisqu’il demeure l’équipe disposant du meilleur ratio de passes réussies (85,3%) dans le championnat de France de L2, ainsi que de passes réussies dans le camp adverse (77,5%). Forcément, lorsque derrière soi, il y a de la finesse et des éclairs dans le jeu vers l’avant, il est tout de suite plus facile de briller sur le front de l’attaque. Amputé de Maïga, suspendu pour l’occasion, Metz aura fort à faire dans ce domaine avec le seul N’Doram comme garçon expérimenté à la récupération et il y a fort à parier que la gestion de l’entrejeu sera la principale clé de la rencontre.
M.D
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Crédit photos: Icon Sport
