L’édito de Denis Balbir : Le sursaut

 Et finalement, les Grenats se relevèrent… Chaque mois, Denis Balbir, journaliste et animateur de nos lives hebdomadaires, livre son édito aux Socios. Découvrez le Second numéro : Le Sursaut. 

Les sueurs froides sont-elles passées ? Les boudeurs sont-ils guéris ? Bölöni a-t-il convaincu, aidé par son expérience et handicapé par la mauvaise humeur de son vestiaire. Le FC Metz a choisi le retour de la grisaille, de l’humidité et du froid ambiant pour réchauffer le cœur des supporters toujours fidèles mais qui n’y croyaient plus vraiment. D’ailleurs, croire à quoi ? À la remontée immédiate spécialité messine ? Ou croire au maintien qui, au vu de la reprise estivale, serait déjà une bonne nouvelle ?

Le temps a fait son œuvre et si tout n’est pas parfait, la position au classement de Ligue 2 laisse supposer que la morosité est au frigo. C’est un deuxième championnat qui va démarrer fin décembre après la coupure du Mondial au Qatar. Metz a eu l’excellente idée d’être meilleur au bon moment pour partir en vacances le cœur léger et la mine réjouie. Deux victoires consécutivement en championnat en marquant 7 buts -dont 4 à l’extérieur- et une qualification pour les 32èmes de finale de la Coupe de France pour se sortir du piège d’Epinal. Les fines bouches vous diront que le but unique a été inscrit tard dans les Vosges ; les optimistes vous diront qu’il a été marqué après une logique domination et une bonne prestation du gardien messin Oukidja qui voulait sûrement mettre les choses au point (lui aussi) après les errances de l’automne.

On ne pourra pas passer sous silence le sourire de l’entraîneur Lászlo Bölöni qui, sans trop faire attention aux rumeurs, savait tout de même que d’aucuns le trouvaient gâteux et dépassé par les évènements. Pas de bol ! Lors des deux derniers matchs au Paris FC en championnat et à Épinal en Coupe, ses changements et son coaching ont fait la différence. Il faut bien admettre aujourd’hui -et on le fait volontiers avec le sourire- que si Metz est installé devant les derniers sans forfanterie et avec prudence, le club grenat est à 7 points du deuxième, Bordeaux !

De quoi rêver ? Pas sûr. Mais pas de quoi se taper des nuits blanches non plus et se regarder en soupirant l’air désespéré. Le sursaut est tombé à pic et à Épinal les Messins n’ont de surplus pas encaissé de buts. Des vacances, du repos, une reprise, des inconnues oui, mais une certitude : Metz sans encore la manière est de retour !

Denis Balbir

www.socios-fcmetz.com

Crédit photos: Icon Sport

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