L’édito de Denis Balbir : Rien ne change !

Chaque mois, Denis Balbir, journaliste et animateur de nos lives hebdomadaires, livre son édito aux Socios. Découvrez le troisième numéro : Rien ne change ! 

Un match nul, des occasions ratées, un manque d’envie évident et la monotonie d’un métronome qui endort et dont le bruit est tellement prévisible qu’à chaque note qui pourrait nous transporter on se dit : inutile de s’enflammer, ça ne viendra pas. Non ça ne vient pas. On pouvait penser que ce ”deuxième championnat” allait apporter plus de lumière mais la part d’ombre reste la même. Très étendue, trop étendue pour espérer retrouver de vraies couleurs ; celles qui vous transportent quand vous êtes figés devant un tableau. Mais l’exposition des Grenats reste sombre, noire, triste. Rien ne change. 

Les plus optimistes évoqueront le mercato et une possible série en mettant en avant les points de retard sur les poursuivants pour espérer un sprint final spectaculaire. Les plus pessimistes regarderont quant à eux vers le bas en se disant que le fond n’est pas si loin non plus. Ce discours, tout le monde le connaît par coeur et l’a eu déjà depuis le mois d’août. Au moment où -et c’est justice vu le jeu pratiqué- Le Havre sauf accident industriel, retrouvera l’élite, Metz tâtonne toujours et on a l’impression de se repasser en vidéo les matchs de la première partie de saison. Mais pour cela, il faudrait qu’on en ait envie et c’est tout sauf une évidence.

Changer quoi ? Changer qui ? Comment faire pour que les joueurs se bougent un peu plus et prennent conscience, décidément le mal des grands clubs à la recherche de leur passé, qu’ils ont sur le dos précisément le maillot représentatif d’une histoire et d’un avenir dont apparemment ils se fichent royalement…

D.B.

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Crédit photos: Icon Sport

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