[MÉDIA]Folie Grenat !

Hello Risbo Graoully ! Ton deuxième album, Folie Grenat, est sorti il y a quelques semaines. Comment te sens-tu ?

Salut les Socios, content de vous retrouver. Je me sens bien, l’album est vite parti, je ne pensais pas toucher autant de monde, j’ai du refaire une troisième série de CD. Les retours sont très positifs.

Les retours du premier extrait, «Folie Grenat», ont été positifs !

Oui le premier extrait a pas mal tourné, même dans le 54, on l’a joué plusieurs fois là bas, et c’est plutôt bien passé. Faut dire que c’est toujours plaisant d’avoir un des meilleurs présidents du foot français en figurant dans ton clip.

Pour toi, ça doit être quelque chose de faire les premières de Tonton David ou de Youssoufa …

Oui les scènes là ne sont jamais faciles à aborder. Mais c’est enrichissant, et c’est bien sympa de jouer avec les mêmes conditions d’artistes reconnus. En plus d’élargir son réseau, on apprend beaucoup.

Quand l’humilité, la pudeur, la sincérité, le respect se mélangent, ça donne Le Métaphysicien. Tu es d’accord avec ça ?

Je n’ai pas cette prétention. Mais ça me touche de l’entendre. Ces valeurs, sont celles qu’on retrouve dans le hip-hop, j’essaye toujours d’être à la hauteur de mes paroles, et d’être vrai dans ma démarche. Ça ne sert à rien de tricher, l’auditeur n’est pas bête. Je pense que c’est pour ça que certaines fois on me programme dans des événements improbables (rires)

Après plus d’une décennie de rap, tu te sens enfin comme un artiste épanoui ?

J’ai commencé en 2004, ça fait 14 ans, je pense toujours avoir été épanoui, je fais de la musique sans prétention, juste par plaisir, et pour faire passer des messages à ceux qui veulent les entendre.

Qu’est-ce qui a changé chez toi depuis 57 Goulag et Émissai’R de Paix ?

Ce qui a changé ? Ma maturité, ma technique de travail, d’écriture, ma façon de voir la musique. Le plus pénible c’est l’administration (rires)

D’où te vient ton inspiration hormis ta passion pour le FC Metz ? Quelle est ton histoire ?

Mon inspiration vient de ce que j’observe et médite. Et vu que je ne me refuse rien, mes thèmes sont assez variés. Mon histoire ? Oh tu as sûrement entendu parler de cette bataille avec St Clément (rires)

Tes faiblesses ?

Ma faiblesse, je ne sais pas, peut-être de ne pas assez faire confiance aux autres.

Sur « Folie Grenat » tu bosses avec DJ Garnet B, comment s’est passée votre collaboration ?

A vrai dire, il m’a donné des idées en me racontant ses anecdotes de supporter. J’ai ecrit le son. Une fois fini, il m’a dit, on va le cliper, tu vas voir ça va toucher les gens, ils vont se reconnaître car c’est l’histoire de tout supporter. Il a eu raison le bougre ! j’en profite pour le remercier, c’est lui qui à ramener Carlo et Stéphane Borbiconi dans le clip, et qui a géré l’autorisation pour tourner au stade. C’est bien que tu poses la question, car dans l’ombre il a peu de reconnaissance pour le mal qu’il se donne, c’est un passionné, il ne lâche rien.

Ou as-tu enregistré ton album ?

Je l’ai enregistré dans mon propre home studio. Je l’ai mixé seul et masterisé sur les conseils de DJ Garnet B.

Niveau son un petit faible pour « 93 Empire » ou ce n’est pas ta came ?

Le son est énorme, Il y a eu 2 sons sortis, mais disons que j’ai bien kiffé celui des Sniper aussi.

Ta ville de Metz reste toujours ton inspiration première ?

Metz est une inspiration comme une autre. Je n’ai pas d’inspiration première, ça dépend du moment, je choisis mes thèmes instinctivement.

Tu es aussi très proche de ton public, que ce soit en concert ou sur les réseaux sociaux. C’est important pour toi de garder le contact avec tes fans ?

Oui, ces personnes qui me soutiennent me donnent de la force, et leurs retours me permettent de me remettre en question ou de persévérer dans ma passion.

Ce n’est pas trop difficile de gérer ta vie professionnelle, ton émission sur BLE Radio, l’école du Graoully, la scène, la préparation d’un album ?

Oui, par moment c’est presque ingérable, il y a aussi le sport et la vie de famille à côté. Je dois parfois faire des concessions. Mais ça me permet de bouger beaucoup et de ne pas m’enfermer dans une routine.

La salle où tu aimerais te produire ?

J’ai pu jouer dans cette salle, l’opéra théâtre de Metz, maintenant je ne dirais pas non pour l’Olympia.

L’artiste avec qui tu aimerais faire un featuring ?

J’aimerais bien refaire un featuring avec mon ami H-ox. Paix à son âme.

Le joueur messin a qui tu pourrais t’identifier cette saison ?

Alors physiquement il y en a un en particulier à qui on me compare sans arrêt, c’est Thomas Delaine (rires),

Pourquoi ?

Le plus drôle c’est que j’adore les joueurs de son profil, les ailiers qui prennent les couloirs, montent et centrent. Pour l’anecdote, un jour j’ai semé la confusion auprès de quelques personnes en postant une de ses interviews sur ma page en disant que j’avais fait un bon match, quelques personnes pensent toujours que je suis un joueur du club (rires)

La suite pour toi c’est quoi ?

La suite pour moi, ça va être un peu de repos. Puis on va réfléchir avec DJ Garnet B pour faire un album ensemble. D’ailleurs on est à l’antenne tous les mardis sur BLE Radio.

Merci aux Socios qui sont là depuis mes débuts !

 

 

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