RFC Seraing : La saison de la confirmation pour Seraing ?

La saison des Métallos débute officiellement ce soir à 18H15 face à Zulte-Waregem. Ou en sont les Métallos ? Qu’attendre pour cette saison ?

A Seraing aussi, cet été a rimé avec grand ménage. Exit Mario Franchi, président depuis 2013 du club serrésien, et Jean-Louis Garcia, entraîneur urgentiste de la fin de saison en Wallonie. Bienvenue aux nouveaux arrivants : Marc Sombreffe à la présidence, l’ancien messin José Jeunechamps sur le banc (accompagné de Gregory Proment, en qualité d’adjoint), ainsi que le non moins connu de la Moselle Carlos Freitas au poste de directeur sportif. Ce trio flambant neuf arrive avec un objectif en tête, faire mieux que la saison passée, durant laquelle les Métallos avaient dû passer par les barrages pour accrocher leur maintien dans l’élite du football belge.

Une Metz-dépendance atténuée

Avec 8 joueurs prêtés sur les bords de Meuse la saison passée, le partenariat entre Metz et Seraing n’avait jamais autant battu son plein qu’à l’orée de la saison 2021-2022. Il n’était ainsi pas rare de voir 4 à 5 jeunes messins alignés ensemble dans le 11 titulaire, et occupant parfois même tous les postes de l’attaque. A l’époque dépourvu de véritable directeur sportif, les Métallos avaient une belle occasion de garnir leurs rang, non seulement sans rien dépenser, mais également sans devoir observer le joueur. L’arrivée de Carlos Freitas a relativement sonné le glas de cette époque. Avec le portugais, seuls 2 messins sont actuellement débarqués en Belgique : les habitués Dietsch et Lahssaini, qui enchaînent tout deux leur troisième saison sur place. Mais c’est tout pour l’instant, et même certains messins cochant toutes les cases pour un prêt en Belgique sont encore en Moselle comme Lenny Joseph, Maidine Douane, ou William Mazie. Mais il faudra peut-être attendre que la situation se décante, et que Carlos Freitas décide de piocher dans le vivier messin.

Un recrutement Made in Freitas…

Car Carlos Freitas a une certaine patte qui ne s’oublie pas. Lors de son passage à Metz, il avait enchaîné les erreurs de casting jusqu’à être remercié, mais ailleurs ses paris ont parfois été appréciés. Alors avec un âge moyen de 21,9 ans parmi ses 10 recrues (en excluant donc Christophe Lepoint, attiré par Jeunechamps), les paris seront nombreux une fois de plus avec le portugais. En défense, le jeune Marvin Tshibuabua arrive revanchard et, s’il confirme le potentiel qui lui est prêté depuis plusieurs années, pourrait devenir un central très intéressant. Au milieu de terrain et en attaque, on mettrait également une pièce sur Sambou Sissoko, arrivé de Reims, et Simon Elisor, qui après une année énorme de National 1 (17 buts en 34 matchs avec Villefranche-Beaujolais) voudra certainement passer au niveau supérieur en Belgique.

… donc peu de certitudes !

Mais pour le moment, les Métallos avancent à vue. Avec un début de préparation réussi avec notamment des victoires face à Charleroi (2-1) et Saint-Trond (2-0), les hommes de José Jeunechamps se sont heurtés à un mur lors de leur dernier amical face à Genk (0-4). Ainsi, le niveau réel de cette formation reste assez complexe à estimer avec précision, ou au moins à situer au sein de son championnat. D’autant plus que l’effectif a grandement évolué, et que le coach José Jeunechamps reste sur plusieurs échecs consécutifs en tant que coach principal en Belgique. Alors si la dernière défaite en amical peut confirmer, sans surprise, que Seraing est toujours loin du haut du classement, la première rencontre en championnat de ce soir face à Zulte-Waregem donnera une meilleure idée de ce que les Métallos peuvent espérer face à des équipes boxant dans sa catégorie. L’an passé, les deux formations avaient même terminées 16ème et 17ème de Jupiler Pro League. Quoi qu’il en soit, la saison de Seraing sera grandement dépendante des paris de Carlos Freitas, et les Métallos pourront très bien faire une saison honorable, comme s’écrouler complètement et vivre une saison galère comme celle du Berschoot en 2021-2022. Espérons que le directeur sportif connaisse donc plus de réussite qu’à Metz, cette fois.

T.M.

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Crédit photo : Vacomm, Instagram

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