SC Bastia – FC Metz : Les 3 enseignements de la rencontre

Transparents et apathiques, les Messins, qui se déplaçaient sur la pelouse bastiaise de Furiani, se sont inclinés 1 à 0, subissant un deuxième revers consécutif en championnat.

Les semaines se suivent et se ressemblent pour le FC Metz. Ne pas le dire serait nier la réalité des faits : le club traverse bel et bien une période délicate. Une nouvelle fois encore, les joueurs de László Bölöni ont affiché un bien pâle visage face à de courageux Bastiais, vainqueurs des Grenats 1 à 0.

Une entame de match catastrophique

Depuis le début de saison, les Messins avaient plutôt pour habitude de bien commencer leurs rencontres (notamment face à Guingamp). Force est de constater que ça n’a pas été le cas contre Bastia. Dépassés d’entrée par la rapidité du jeu corse, les Grenats ont été cueillis à froid dès la dixième minute de jeu lorsque la reprise de Sébastien Salles-Lamonge sur un centre d’Alfarela trompe la vigilance d’Ousmane Ba. Cette entame de match catastrophique portera préjudice aux Messins tout le reste du match, incapables ou presque de répondre à l’ouverture du score bastiaise.

Soirée cauchemardesque pour Fabien Centonze

15. C’est le nombre de ballons perdus par Fabien Centonze en première période. Celui qui faisait son retour dans le onze de départ de L. Bölöni est totalement passé à côté de son sujet. Imprécis dans les transmissions et en retard au moment du repli défensif, le latéral messin a certainement réalisé l’un de ses plus mauvais matchs avec le club. Une prestation qui laisse perplexe quant à la volonté du défenseur de mouiller le maillot.

Une cohésion d’équipe inexistante

Une défense en difficulté, un milieu de terrain transparent et une ligne d’attaque totalement éteinte. Voilà comment il est possible de résumer le match auquel nous venons d’assister. Collectivement, les Messins sont passés au travers. Pire que cela, il a même semblé que plus rien n’unissait les Messins présents sur le terrain. Un manque de solidarité collective qui a certainement coûté la défaite aux Mosellans, et qui, forcément, pose question quant à la gestion du groupe par László Bölöni et son staff.

A.V.

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Crédit photos: Icon Sport

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